Une étude récente aurait permis de déceler de l’ADN de dinosaure pour la première fois de l’Histoire. Une découverte paléontologique majeure.
La découverte a de quoi faire fantasmer les amateurs de Jurassic Park ! Le fossile d’un spécimen d’hypacrosaurus stebingeri, de son nom scientifique, aurait livré un secret extraordinaire plus de trente ans après sa découverte. De quoi faire renaître l’animal, comme certains l’espèrent avec le mammouth ? Pas si sûr…
Une étude franco-américaine
L’annonce a été faite par une jeune chercheuse française, Alida Bailleul, employée par l’Académie Chinoise des sciences, située à Pékin. En collaboration avec Mary Schweizer, une scientifique américaine, la native de Tahiti a dévoilé le fruit de plusieurs années de recherches. Leurs travaux ont conduit à isoler des traces de protéines originales, mais aussi une empreinte chimique compatible avec l’ADN dans un petit morceau de cartilage du crâne de l’animal préhistorique.
Une expérience innatendue
En observant des sections d’os du fossile, Alida Bailleul remarque ce qui ressemble à des cellules de cartilage. Plus surprenant encore, elle constate la présence de tâches sombres à l’endroit même où l’ADN aurait dû se condenser. N’en croyant pas ses yeux, la jeune française pousse l’expérience plus loin avec l’aide de Mary Schweizer. Elles injectent alors dans les tissus des molécules qui deviennent fluorescente en présence d’ADN. Et c’est effectivement ce qui est survenu !
Qui était hypacrosaurus stebingeri ?
Découvert dans le Montana en 1988, le dinosaure analysé n’était encore qu’un bébé au moment de sa mort. Ce petit mesurait déjà pourtant près de 1m70. À l’âge adulte il pouvait atteindre 4 mètres de haut (telle une girafe) et 9 mètre de long (comme un anaconda). Ses œufs pesaient la bagatelle de 5kg (100 fois un œuf de poule !) Cet herbivore au bec de canard vivait à l’époque du crétacé, il y a plus de 69 millions d’années.
Un âge qui pose question
L’âge de ce dinosaure est bien ce qui provoque un certain scepticisme parmi la communauté scientifique. En effet, d’après les études jusqu’ici réalisées, les séquences d’ADN remontant à plus de 1.5 millions d’années sont trop courtes pour être lisibles. Le génome le plus ancien jamais séquencé est d’ailleurs celui d’un cheval ayant vécu il y a 700.000 ans.
Beaucoup de scientifiques restent sceptiques
La découverte des deux chercheuses reste donc encore sujette à caution. Mary Schweizer, elle-même reste encore prudente : « Je ne veux même pas les qualifier d’ADN parce que je suis prudente et je ne veux pas surestimer les résultats. Il y a quelque chose dans ces cellules qui est chimiquement cohérent avec et qui réagit comme de l’ADN ». Dans tous les cas, même s’il s’agit effectivement d’ADN, il ne sera certainement pas possible de reconstituer le génome entier du dinosaure. Et même si la découverte demeure importante, le fantasme de ramener à la vie l’animal reste encore de la science-fiction.
Le Média pour Tous
Fascinant
bonjour ,je trouve cela super ,j’espere seulement que cela ne sera pas soumis a faire des essais mais c’est vraiment tres interessantje suis admirative cordialement
Mary Schweizer était déjà la découvreuse de protéines et autres restes de tissus mous dans des fossiles de dinosaures… Comment gober les millions d’années ?
Pourquoi mon message a été supprimé ? N’importe quoi je vous complimentais
Bonjour, si votre message a été supprimé, il s’agit sans doute d’un bug. Je vous invite respectueusement à le publier de nouveau.