Récemment installé au Liban après son évasion du Japon, l’homme d’affaires Carlos Ghosn attaque aujourd’hui l’entreprise Renault aux prud’hommes. Il conteste sa démission de la société et revendique une retraite dorée.
Soupçonné par la justice japonaise de ne pas avoir déclaré plus de 74 millions d’euros et d’avoir fait couvrir par Nissan des pertes sur des investissements personnels de 14 millions d’euros, Carlos Ghosn a réussi à s’enfuir de sa résidence surveillée nipponne.
De retour au Liban, pays de son enfance, d’où il ne peut être extradé, l’homme d’affaires semble aujourd’hui s’être tourné vers d’autres préoccupations.
Réforme des retraites : un cadeau de 72 milliards pour les plus riches !
L’ancien patron de Renault a en effet décidé de « réclamer ses droits » en contestant sa démission de la tête du géant de l’automobile. Il pourrait ainsi être en droit de réclamer une « retraite-chapeau » s’élevant à 774.774 euros par an. Problème, d’après la loi française, il n’aurait pas le droit à ce montant en cas de démission de son poste.
Or, le brésilien de naissance conteste formellement avoir démissionné, et évoque même une « farce ». Dans une interview à Europe 1, il raconte les circonstances de son départ de l’entreprise en janvier 2019 :
« Étant retenu au Japon par la force des choses, je ne pouvais pas laisser l’entreprise avec une gouvernance chaotique. Il fallait nommer un directeur général, il fallait quelqu’un qui reprenne aussi la responsabilité du conseil d’administration. Donc j’avais écrit une lettre en disant : « Je veux me retirer de mes fonctions, de façon à permettre à l’entreprise de rétablir sa gouvernance » ».
Depuis Beyrouth, Carlos Ghosn a donc décidé de poursuivre l’entreprise française en justice aux prud’hommes. Celui-ci estime avoir « des droits légitimes » pour une personne qui « a travaillé pour l’entreprise pendant plus de vingt ans » et assure pourtant avoir d’abord essayé de régler ce différend « de façon amiable ».
En 14 ans à la tête de l’entreprise française, Carlos Ghosn aurait tout de même empoché la coquette somme de 130 millions d’euros. Alors que la réforme des retraites en France pourrait octroyer un cadeau de 72 milliards d’euros aux plus riches, cette affaire tombe vraiment au plus mauvais moment. Preuve que dans le monde des ultra riches l’indécence n’a décidément aucune limite.
BONUS : la fête à 630.000 euros organisée par Carlos Ghosn à Versailles pour ses 60 ans (et les 15 ans de l’alliance Renault-Nissan).
Le Média pour Tous
ce ploutocrate n,as aucune limite! dans l,indecence!
L’indécence sans vergogne de ces personne…
Un jour ils devront rendre des comptes.