Vous l’avez peut-être raté. C’était l’événement du week-end : la plus grande marche féministe de l’histoire de France. Elles étaient 150.000 à travers le pays, toutes vêtues ou arborant du violet et scandant des slogans parfois assez biscornus. Voici quelques images…
À Paris, c’était un cortège de quelques 50.000 personnes. Il s’agit de la plus grande marche contre les violences faites aux femmes que la France ait connue. Des lycéens, étudiants, familles de victimes, associations, tous étaient présents pour dénoncer les « féminicides ».
Un immense merci à toutes et tous. Nous avons été la plus grande marche féministe de l’histoire de France. Nous avons vécu un moment historique, grâce à chacune et chacun. Grâce à #NousToutes
Pour participer à la suite de l’aventure, inscrivez-vous sur https://t.co/YPkpwhgZpp. pic.twitter.com/CjAdiePg4T— #NousToutes (@NousToutesOrg) 24 novembre 2019
Cependant, bien que le fond de ce mouvement soit légitime et sérieux, certaines féministes, entre deux apéros et deux selfies, pour passer le samedi après-midi entre filles, sourire aux lèvres, chantonnant le titre « Who Run the World » de Beyoncé et brandissant des pancartes surmontées de sous-vêtements, ont eu le droit à des critiques et des moqueries. Sans parler des hommes présents, se montrant parfois plus féministes que les féministes. De quoi décrédibiliser le mouvement…
Le degré de bêtise que vous approuvez @audelorriaux . C’est un choix d’être lesbienne? Un choix militant de plus? Cohérence zéro. pic.twitter.com/ezEv8WYYwe
— Fatiha Agag-Boudjahlat (@AgagBoudjahlat) 23 novembre 2019
Fais aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse…
C’est un arrière-goût amer que cette marche laisse derrière elle. Elle n’aura pas fait diminuer la violence, elle ne fait qu’en rajouter une couche, en renforçant le clivage sociétal homme/femme. En effet, ce néo-féminisme a de plus en plus tendance à se dresser contre les hommes. D’ailleurs, la vidéo ci-dessous, tournée par l’humoriste « Marie s’infiltre », met en scène deux jeunes hommes torse nu, portant une laisse autour du cou et se faisant fouettés sous les rires et la joie de ces dames goguenardes : étrange comportement dans une marche censée dénoncer la violence et la mort. Alors que ces féministes sont censées exiger le respect en luttant contre l’image de la femme-objet, elles n’y trouvent aucun problème à humilier ces deux individus. Ce spectacle de mauvais goût a cependant valu beaucoup de critiques à la marche.
Marie s’infiltre dans le cortège de la manifestation contre les #feminicides à #paris #noustoutes pic.twitter.com/x3NKwX8EzY
— Alexandra QUARINI (@alexquarini) 23 novembre 2019
Tolérance, solidarité, oui, mais pas trop…
Aujourd’hui le terme féminisme est devenu un mot fourre-tout. Dans le lot, on retrouve des gens luttant contre le racisme, l’homophobie, la transphobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la grossophobie…. En bref, le féminisme et sa pensée unique renferme la lutte contre toutes les pseudo-discriminations. Et gare à celui qui oserait un peu trop exprimer son opinion contraire à cette doxa infernale ! C’est ce qu’ont subi des militantes féministes et anti-immigration du mouvement Nemesis : elles arboraient des pancartes osant dénoncer le taux d’étrangers chez les violeurs. Résultat : elles se sont faites agresser et exclure du cortège. Un comportement qui en dit long sur cette société bien-pensante exerçant une dictature de l’opinion.
« 52 % de viol par des étrangers en #IDF, Cologne Rotherham bientôt Panam, @MarleneSchiappa les étrangers violeurs sont tjrs là ».
➡️ À cause de ces slogans, le collectif @NemesisNemesi18 a été exclu de la Manif #NousToutes.
➡️ Tolérantes mais pas trop les #féministes de gauche ! pic.twitter.com/Ovvds18IQf
— Racines d’Avenir (@racinesdavenir) 24 novembre 2019
Contradictions, quiproquos et aberrations
Des slogans très étranges tels que : « On ne naît pas femmes mais on en meurt » voulant s’octroyer des airs littéraires en faisant écho au fameux « On ne naît pas femme on le devient » de Simone de Beauvoir, ont le vent en poupe. Cependant, il ne faut pas oublier que Simone, n’ayant pas eu de frère, et ayant incessamment entendu son père lui dire qu’elle avait un « cerveau d’homme », révèle par cette phrase un mal-être et une certaine frustration.
Finalement, le féminicide sera bientôt inscrit dans le code pénal. La loi pénalisant les féminicides a été adopté dernièrement par le sénat. Cette mesure n’aura pour but que de satisfaire les exigences forcenées des associations féministes. En aucun cas il ne réduira le nombre de femmes qui meurent suite à des violences conjugales. Pour information, il sera bientôt possible de faire des dons en faveur d’association contre les violences domestiques, et les déduire des impôts…
La région a adopté un vœu quasi unanime (sauf #RN) demandant au gouvernement d’inscrire le féminicide dans le code pénal comme le font plusieurs États Sud-Americains. On ne peut combattre que ce qu’on sait nommer! #violencesfaitesauxfemmes @MarleneSchiappa pic.twitter.com/rSAtlgKpoz
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 19 septembre 2019
« Parallèlement, on ne peut exclure que des féministes radicalisées et androphobes tuent bientôt un mâle en criant : « Mort aux hommes ! » Et là, pour le coup, et pour tenir compagnie au féminicide, il faudra bien créer le concept d’ « hommicide » (avec deux « m », s’il vous plaît). Nous attendons avec impatience l’avis du législateur sur ce sujet essentiel. » Ironise Benoît Rayski, journaliste et essayiste.
Enfin, venir en aide aux victimes de sévices est un acte citoyen on ne peut plus naturel et légitime. On remarque une hausse de la violence sur tous les fronts, touchant les hommes comme les femmes. Il y a actuellement une énorme propagande internationale visant à altérer les relations homme/femme, à les monter les uns contre les autres. Plutôt que de s’unir et de lutter contre les abus du système et la violence sociale, démocratique, policière faite contre le peuple dans son ensemble, une partie de la population, les féministes, se sont d’ores et déjà trompées d’ennemi.
Le Média pour Tous
Merci pour cet article.
Votre conclusion est éclairante.
L’unité semble rester une arme puissante face à ces manigances venant de tous les côtés…
Je suis une femme et dégoûtée par les propos des féministes.
Partant de constats parfois justes, leurs réactions sont infectes, destructrices.
Le but devrait être, à partir de déséquilibres sociétaux hommes-femmes / blancs-personnes de couleurs différentes etc… de permettre une meilleure construction ensemble, des réconciliations, d’apprendre à mieux se connaitre et se laisser mutuellement la place – plutôt que de détruire le camp d’en face…
Cette video avec les hommes fouettés est à vomir…