Les démocrates Rashida Tlaib et Ilhan Omar, accusées de soutenir le boycottage, avaient été interdites de territoire par l’Etat hébreu.
C’est un nouveau revirement dans la crise qui oppose Israël ainsi que le président des Etats-Unis, Donald Trump, aux deux membres du Congrès issues de l’aile gauche du Parti démocrate, Rashida Tlaib et Ilhan Omar. Après avoir annoncé l’interdiction de territoire aux deux élues, l’Etat hébreu est revenu vendredi 16 mai sur sa décision en autorisant Mme Tlaib, d’origine palestinienne, à se rendre sur place pour motif humanitaire. Après avoir certifié qu’elle se plierait à toutes les restrictions imposées par les autorités israéliennes afin de pouvoir rendre visite à sa famille, résidant en Cisjordanie, cette dernière s’est cependant rétractée, annulant finalement son départ.
Pour expliquer sa décision, Rashida Tlaib a mis en avant sur Twitter les conditions qui auraient entravé son séjour sur place. Cette visite serait allée, selon l’élue, à l’encontre de ses convictions : « Je ne peux pas permettre à l’Etat d’Israël (…) d’utiliser mon amour pour ma sity [“grand-mère” en arabe palestinien] afin de me soumettre à leurs politiques oppressives et racistes » a déclaré l’élue. Le ministre de l’intérieur israélien, Arié Dery, avait en effet décidé d’autoriser l’entrée de Mme Tlaib « pour une visite humanitaire à sa grand-mère ». Selon lui, la représentante du Michigan d’origine palestinienne a par ailleurs « promis de ne pas faire avancer la cause du boycottage contre Israël durant son séjour ».
Engagement initial
La veille, le même ministre avait annoncé que Mme Tlaib ainsi que Mme Omar, elle aussi élue démocrate américaine de la Chambre des représentants, ne pourraient pas se rendre à Tel-Aviv, où elles devaient atterrir afin de visiter les territoires palestiniens ce week-end. « Ces élues utilisent la scène internationale pour apporter leur soutien aux associations BDS qui appellent au boycott d’Israël », avait justifié M. Dery, appuyant sa décision sur la base d’une loi israélienne permettant d’interdire l’entrée sur le sol israélien aux partisans du mouvement BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions).
Mais dans la nuit de jeudi à vendredi, Rashida Tlaib a écrit aux autorités israéliennes pour leur demander de pouvoir visiter sa famille, et plus particulièrement sa grand-mère, qui vit dans le village de Beit Ur Al-Fauqa, près de Ramallah, en Cisjordanie occupée. « Il pourrait s’agir de ma dernière chance de pouvoir lui rendre visite », a fait valoir l’élue américaine dans sa lettre adressée au ministre de l’intérieur israélien. « Je m’engage à respecter toutes les restrictions et à ne pas faire la promotion du boycott d’Israël durant ma visite », poursuit le court texte en anglais.
En même temps, ces deux dames ont fait entrer dans les opinions américaines une autre vision du meilleur allié.
Faudra pour Trump aller faire le p’tit dur dans le détroit d’Ormuz avec son rien et, contenir toutes les critiques… lui qui veut être réélu et a promis aux siens de ne plus faire tuer de GI’s inutilement… siens, dont il parle en terroristes dorénavant.
Siens, qu’il a tellement divisé qu’América great again ou First… Balivernes!