Une solution européenne a été trouvée pour le débarquement et la prise en charge des migrants bloqués à bord du bateau italien Gregoretti, a annoncé ce mercredi la Commission européenne.
Cinq Etats membres – la France, l’Allemagne, le Portugal, le Luxembourg et l’Irlande – et l’Eglise italienne ont accepté de prendre en charge les 131 migrants sauvés en mer et bloqués depuis plusieurs jours à bord du navire des garde-côtes italiens, le Gregoretti, dans le port militaire d’Augusta, près de Catane en Sicile, a précisé un porte-parole de la Commission européenne.
A Rome, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a confirmé que les migrants encore bloqués sur le Gregoretti pourront débarquer «dans les prochaines heures». La Commission n’a pas précisé la répartition des migrants mais selon les indications fournies, plus de la moitié d’entre eux devraient rester en Italie, pris en charge par l’Eglise. L’accord doit permettre aux rescapés de débarquer après plusieurs jours passés bloqués à bord du navire.
Partis de Libye à bord de deux embarcations distinctes, quelque 140 migrants avaient été secourus par des vedettes des garde-côtes jeudi dernier, jour où plus de 110 autres sont morts ou disparus dans un naufrage au large de la Libye. Ils avaient été transférés sur le Gregoretti, un navire ravitailleur de la marine italienne.