INDIGESTION. Un livre d’Eric Zemmour est cité sur les menu du restaurant La Forge, à Gambsheim dans le Bas-Rhin. Cela n’est pas passé auprès de certains clients.
Sur chaque table du restaurant « La Forge » à Gambsheim ( Bas-Rhin), un menu « affaires ». Jusque-là, rien d’inhabituel. Ce qui l’est davantage, c’est le texte situé en dessous de la proposition de dessert. Un extrait du livre d’Eric Zemmour, Le Suicide français.
Où on peut lire, entre autres, que « peu à peu, le Français de souche se fait remplacer et il est heureux. Il regarde béatement sa Nation partir dans le tout à l’égout mais il est content ». Ou encore que « pour son immigration, la France a particulièrement choisi des populations incapables de gagner ou de produire ne serait-ce que leur pain quotidien ». Soit des thématiques chères au polémiste, déjà condamné pour provocation à la haine. En guise de conclusion en bas de ce fameux menu, un ajout au texte d’Eric Zemmour : « Et comme disait Vladimir Poutine : La France va devenir la colonie de ses anciennes colonies ».
Ce texte a donné quelques indigestions à certains internautes. Sur la page Facebook de l’établissement, une cliente s’en est plainte. « Aller au resto en amoureux, tomber sur ce texte affiché sur chaque table… Je demande à la serveuse si nous sommes les bienvenus ? » Réponse : « Il n’y a pas de ségrégation. », rapporte Les Dernières Nouvelles D’Alsace.
« Je peux encore penser ce que je veux »
Le post a depuis été supprimé, mais pas les avis Google sur La Forge, dans lesquels un autre internaute s’emporte contre ce « restaurant raciste » et le compare à un « lieu de rencontre des fidèles de la croix gammée ! » Des accusations qui ne plaisent pas au gérant, Christian Zinck. « Chaque semaine, je mets un autre texte. Là, c’est un peu plus osé, je sais, il a été condamné, c’était dans les journaux. Mais je peux encore penser ce que je veux », s’est-il défendu auprès du quotidien régional.
Joint par 20 Minutes, un employé de l’établissement a avoué que « cette affaire commençait à bien faire et prenait des mesures bien trop importantes pour ce que c’était ». Avant de raccrocher sèchement.
Hard times create strong men,
Strong men create good times,
Good times create weak men,
Weak men create hard times.
Et qu’est-ce que les temps sont durs en ce moment avec cette génération de vierges effarouchées constamment offensée par tout ce qui déborde du cadre du politiquement correct…