A Greenville, en Caroline du Nord, il a intensifié ses attaques contre les démocrates Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar, Ayanna Pressley et Rashida Tlaib.
Donald Trump persiste et signe. De retour en meeting de campagne à Greenville, en Caroline du Nord, le président américain a renouvelé et intensifié ses attaques contre quatre élues démocrates du Congrès, mercredi 17 juillet.
Devant une marée de casquettes rouges « Make America Great Again », il a cité chacune des élues issues de minorités auxquelles il avait conseillé dans un tweet de « retourner » dans leurs pays d’origine. « Leurs commentaires contribuent à alimenter la montée d’un militantisme de gauche dur et dangereux », a-t-il lancé, sous les acclamations de la foule. « J’ai une suggestion pour les extrémistes remplis de haine qui essaient constamment de détruire notre pays (…): ‘Si vous ne l’aimez pas, partez’. Laissez-les partir », a poursuivi Donald Trump.
Très agressif vis-à-vis des quatre femmes qu’il qualifie désormais de « méchantes jeunes élues socialistes », Il s’est montré particulièrement ironique en évoquant Alexandria Ocasio-Cortez, jeune représentante de New York.
Échec d’une motion pour lancer une procédure de destitution
Lors du meeting, le président républicain a aussi pris le temps d’attaquer les candidats à l’investiture démocrate et décrit le Parti démocrate comme celui « des impôts élevés, d’une forte criminalité, des frontières ouvertes, de l’avortement tardif, de l’intolérance et de la division ».
Le milliardaire républicain de 73 ans, qui visera en novembre 2020 un second mandat de quatre ans, s’est aussi réjoui de l’échec au Congrès, un peu plus tôt dans la journée, d’une motion appelant au lancement d’une procédure de destitution contre lui.