Alors qu’il résidait dans un centre allemand pour demandeurs d’asile, un migrant africain a saccagé les voitures des employés. Un retour de bâton au sens littéral… c’est une information qui aurait presque sa place en rubrique « insolite » si les enseignements à en tirer n’étaient pas aussi inquiétants. L’individu de 19 ans s’en est soudainement pris aux véhicules stationnés sur le parking du centre pour migrants qui l’avait hébergé. Un lieu qui abrite 750 demandeurs d’asile en provenance du Nigeria et de Turquie.
Une vidéo de la scène, qui s’est déroulée le 11 juillet à Donauwörth, dans le Land de Bavière, montre l’homme en question briser les vitres des voitures des employés de l’établissement à l’aide d’un morceau de bois. La police a par ailleurs confirmé l’authenticité des enregistrements. Voilà une étrange façon de remercier le personnel en charge de s’occuper des migrants.
Originaire du Nigéria, l’individu a ainsi dégradé les pare-brises et les vitres arrière de quelques douze automobiles. Le service de sécurité des lieux a visiblement mis un certain temps à réagir. Après avoir été arrêté, il a été conduit à l’hôpital pour un examen médical (…) La facture totale des dégâts matériels engendrés par la « prestation » de l’individu a été évaluée à 50 000 euros.
Selon les autorités, impossible à l’heure actuelle de trouver une explication rationnelle à cet acte. L’avis de Sybille Jakob, qui est en charge de s’occuper des migrants arrivant au centre, pour tenter de comprendre la violence de l’Africain, donne matière à réflexion : « Je pense que c’était un acte désespéré. Le jeune homme veut retourner au Nigeria. Mais on lui a refusé la permission de partir. Par conséquent, il devait être en colère et bouleversé. »
En gros, il s’est fait piégé. Il se croyait libre de venir et repartir. C’était sans compter le CONTRAT que lui a fait signer le bwana.
« Il vaut mieux être un grand chez soi qu’un petit chez les autres. »