Sur une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux, un policier frappe avec sa matraque un jeune Gilet jaune à Marseille, un des «actes injustifiables», a déclaré David Cormand, le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts (EELV). Et ce, alors que Christophe Castaner s’est élevé contre l’expression «violences policières».
En prévision du nouveau rassemblement des Gilets jaunes samedi 22 juin, la ville de Marseille a mobilisé de nombreux effectifs pour encadrer le défilé.
Et des «actes injustifiables» ont été commis, a souligné David Cormand, le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts (EELV).
Sur des images largement diffusées sur les réseaux sociaux, un jeune homme est pris à partie par un policier. La vidéo ne précise pas ce qu’il a fait et commence au moment où un policier casqué, armé d’une matraque et d’un bouclier, le pousse violemment depuis le milieu de la rue jusqu’au trottoir.
«Il n’a rien fait et vous l’avez ruiné», lance une personne qui a assisté à la scène.
Acculé contre des barrières, le manifestant reçoit plusieurs coups de matraque, notamment sur la tête, avant que des passants n’interviennent. Le jeune homme, tout en sang sur la nuque, est alors pris en charge par des street medics.
Penser que la multiplication de ces actes injustifiables peuvent persister et être sans effets sur le climat social et la santé de notre Démocratie est une erreur funeste. Le Gouvernement doit comprendre que cette violence disproportionnée abime gravement notre République. https://t.co/Vc8o8ZaJo2
— David Cormand? (@DavidCormand) 23 juin 2019
«Le gouvernement doit comprendre que cette violence disproportionnée abîme gravement notre République», a écrit David Cormand.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le 17 novembre 2018, la question des violences policières revient sans cesse.
Toutefois, dans une interview publiée samedi 15 juin par le Journal du dimanche (JDD), Christophe Castaner a souligné qu’il n’acceptait pas l’expression «violences policières» et s’est dit avant tout «surpris» par «la violence à laquelle ont été exposées les forces de l’ordre».