Nouvelle vidéo choc de L214 qui dénonce cette fois la pose de hublots sur des vaches dans la Sarthe, à des fins expérimentales, ainsi que l’élevage intensif de poulets incapables de se tenir sur leurs pattes. Nagui prête son visage pour alerter.
L’association de défense des animaux L214 a dénoncé ce 20 juin la pose de hublots sur l’estomac de vaches dans un centre de recherche en nutrition animale situé dans la Sarthe, et appartenant selon l’association à l’entreprise Sanders, filiale du groupe Avril. Le groupe Avril et l’Institut national de recherche agronomique (Inra) ont souligné que ce procédé utilisé de longue date était selon eux nécessaire à la recherche animale.
«On a percé un trou dans leur estomac pour pouvoir accéder à tout moment à son contenu. Régulièrement des employés viennent ouvrir le hublot pour y déposer des échantillons d’aliments ou faire des prélèvements», décrit le présentateur Nagui dans une vidéo diffusée par l’association.
“Ce que j’ai vu dans cette nouvelle enquête de L214 m’a profondément choqué.” – @Nagui
Les #VachesHublot en 2019, ça existe toujours ! Exigeons d’@EmmanuelMacron et du @GouvernementFR un arrêt de ces expérimentations aussi cruelles qu’inutiles ?https://t.co/VGKNePKZ8h. pic.twitter.com/aH0NscSUNz
— L214 éthique & animaux (@L214) 20 juin 2019
Dans un communiqué, L214 explique que les vaches sont « »fistulées », leur estomac est perforé d’un trou de 15 cm de diamètre – pour étudier leur digestion». Les conditions de vie des animaux étudiés dans ce centre, vaches, veaux, poules et lapin, sont qualifiées de «déplorables». «Le but c’est de les rendre les plus productifs possibles, quels que soient les risques pour leur santé», selon le commentaire de Nagui.
Dans un communiqué, le groupe Avril a pour sa part «déploré une nouvelle fois la manipulation d’images montées, tournées de nuit à des fins sensationnalistes.» Le groupe assure que le procédé dit de «fistulation», «utilisé depuis longtemps en recherche animale», est utilisé au sein du centre d’expérimentation de Sourches (Sarthe) «sur six vaches», et «fait l’objet de recherches devant permettre la mise en place de pratiques alternatives.»
Et de préciser que ce procédé «s’accompagne d’un suivi vétérinaire extrêmement rigoureux et représente à l’heure actuelle l’unique solution permettant d’étudier la digestion des protéines végétales. Cette analyse est essentielle à de nombreux progrès en élevage et permet notamment d’améliorer la santé digestive de millions d’animaux, de réduire l’usage d’antibiotiques en élevage et de réduire les émissions de nitrates et de méthane liées à l’élevage.»
L’Institut national de recherche agronomique (Inra) a reconnu auprès de l’AFP utiliser cette technique sur une trentaine de vaches en France, et être également à la recherche d’alternatives.