L’affaire Vincent Lambert devient une véritable affaire d’Etat.
Bref récapitulatif des événements survenus au cours du mois : début mai, le docteur Vincent Sanchez du CHU de Reims avait envoyé un courrier aux parents de Vincent Lambert pour leur annoncer « l’arrêt des traitements » et la mise en place d’une « sédation profonde et continue jusqu’au décès». Cet acte médical grave était prévu pour la semaine du 20 mai 2019. A l’annonce du docteur Sanchez, les parents de Vincent Lambert ont immédiatement mobilisé l’opinion. Un rassemblement a été organisé devant l’hôpital de Reims le dimanche 19 mai 2019 afin de tenter d’empêcher l’arrêt des traitements annoncés.
Coup de théâtre, le 21 mai 2019, la cour d’appel de Paris a ordonné la reprise des soins de Vincent Lambert. Les opposants à l’euthanasie ne cachèrent pas leur joie ce qui ne fut pas du goût du chef du gouvernement :
“Dans cette affaire d’une complexité et d’une difficulté humaine redoutables, j’ai été assez frappé et assez choqué par l’espèce de joie bizarre et à mon avis malsaine”, a déclaré Edouard Philippe.
L’affaire ne manque pas de rebondissements puisque aujourd’hui 31 mai 2019, un pourvoi en cassation a été déposé par Agnès Buzin, ministre de la Santé. Le gouvernement a donc décidé d’aller contre la décision de la cour d’appel de Paris.
Une déclaration de pourvoi a été déposée aujourd’hui en fin de matinée auprès de la Cour de cassation pour le compte des ministères parties », a indiqué le ministère de la Santé à l’AFP.
Un reportage du Média pour Tous arrive prochainement sur cette affaire…
La rédaction.
La ministre Buzyn et l’ensemble du gouvernement mériteraient qu’on leur décerne le prix Mengele ?