Le président de la République a évoqué l’impact des incendies qui ravagent la forêt tropicale. Mais s’est trompé en évoquant l’action de l’Amazonie.
« Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20 % de notre oxygène, est en feu. » La forme fait référence à la célèbre phrase de Jacques Chirac et le fond est alarmiste. Mais si le tweet de jeudi soir d’Emmanuel Macron, où il assimile les gigantesques incendies qui ravagent l’Amazonie à « une crise internationale », a provoqué une réaction agacée du président brésilien Jair Bolsonaro, il également mis en avant un chiffre, largement repris depuis.
Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20% de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence. #ActForTheAmazon pic.twitter.com/Og2SHvpR1P
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 22 août 2019
« 20 % de notre oxygène » issu de la gigantesque forêt tropicale de 5,5 millions de km2 ? L’acteur américain Leonardo DiCaprio, très engagé sur le front de la défense du climat, évoque également ce chiffre dans un post Instagram « liké » plus de 3,5 millions de fois. Alors, un cinquième de ce qui nous permet de vivre viendrait de ce qui se consume sous les yeux du monde entier ?
Mais de quoi parle-t-on quand on évoque la production d’oxygène de l’Amazonie ? Ses arbres, comme ceux des autres forêts du monde, absorbent le dioxyde de carbone (CO2) pour produire de l’oxygène, soit l’inverse de ce que réalise l’être humain. C’est ce qu’on appelle la photosynthèse. Cet oxygène est ensuite renvoyé à l’air libre et peut être respiré par les êtres vivants qui produisent à leur tour du CO2. Et ainsi de suite.
Source : Le Parisien – Consultez le site ici
Aux européennes, le président a été sauvé par le vote inattendu pour… les écologistes!
Depuis, il avaient disparu et, l’internet a remarqué cette absence…!
On remarquera, qu’ils sont de retour en même temps que le président… c’est la rentrée politique diront, les, « journalistes ».
Quand on a commis un braquage sans éveiller les soupçons, au début, et que, au fil du temps les regards se portent sur vous… vite! un alibi!…