Joseph Zimet va prendre en charge à partir de ce mardi 20 août la communication et les relations presse de l’Élysée. Il est bien perçu par Israël. Joseph Zimet est le fils du chanteur yiddish Ben Zimet, protégé des mesures antisémites pendant la Seconde guerre mondiale par des catholiques. (DR)
Selon Le Point : « Depuis 2012, il dirigeait la mission interministérielle du centenaire de 1914-1918, à ce titre il avait organisé l’« itinérance mémorielle » du président de la République pour le centenaire de 2018. Sa mission l’avait conduit à travailler avec trois présidents : Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. L’historien de formation avait auparavant rejoint le gouvernement de Nicolas Sarkozy comme conseiller de Jean-Marie Bockel au ministère de la Coopération, puis à celui des Anciens combattants. Joseph Zimet – qui est à la ville le mari de Rama Yade – va remplacer Sylvain Fort à ce poste stratégique. L’ancien conseiller en communication et chargé des discours du chef de l’État, l’un des premiers fidèles d’Emmanuel Macron, avait quitté l’Élysée en janvier dernier, pour se consacrer à ses projets personnels. « J’ai tout quitté pour rejoindre Emmanuel Macron en août 2016 en sachant que mon engagement serait total à condition d’être temporaire », expliquait-il. « Après deux ans et demi de travail sans relâche au service du candidat puis de notre président, je souhaite m’orienter vers d’autres projets professionnels et personnels, et surtout consacrer du temps à ma famille. »
Selon le JDD : « Depuis plusieurs mois et le départ de Sylvain Fort, personne ne gérait officiellement la communication de l’Elysée. Il y avait certes des conseillers, comme Nathalie Baudon, spécifiquement chargée de la communication internationale. Mais le principal poste, stratégique, était vacant. Emmanuel Macron avait demandé à son ami et producteur de théâtre Jean-Marc Dumontet de trouver le bon candidat. Selon Le Monde et L’Opinion, qui ont révélé l’information mardi, le Président a enfin arrêté son choix : ce sera Joseph Zimet. Ce dernier aura notamment pour mission d’améliorer les relations, tendues depuis le début du mandat, avec les journalistes.
Cette nomination intervient à la veille d’une rencontre, mercredi, entre Emmanuel Macron et l’Association de la presse présidentielle autour des enjeux du G7. Voici pourquoi le profil de Joseph Zimet est atypique pour un tel poste.
1 – Il est le fils d’une figure de la culture yiddish
Joseph Zimet, 46 ans, est le fils d’une star dans son domaine : Ben Zimet. Ce dernier, un Canadien vivant aujourd’hui à Paris, est un chanteur et conteur, promoteur du yiddish, cette langue parlée par la majorité des juifs dans le monde à la veille de la seconde guerre mondiale. Il a notamment créé le premier Festival international de la culture yiddish en lien avec le Centre George-Pompidou.
Ayant vécu quelques années au Sénégal, il a également défendu le devoir de mémoire autour de l’esclavage. Entre 2007 et 2010, il a ainsi créé et soutenu un festival dédié au sujet sur l’île de Gorée.
2 – Sa femme était plus célèbre que lui
Depuis le début des années 2000 et leur rencontre à Sciences Po, Ben Zimet et Rama Yade étaient en couple. Ils sont aujourd’hui séparés. Lui est de gauche – il milite au PS – quand elle, au contraire, rejoint l’UMP en 2005. Deux ans plus tard, Rama Yade entre au gouvernement devenant secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme sous Nicolas Sarkozy. Dans le livre Hommes de… (2015), de Bérengère Bonté, Joseph Zimet confie sur cette période : « Ma femme joue en Champions League [Ligue des Champions]. Et moi, en division d’honneur. »
Rama Yade est ensuite chargée des Sports (2009-2010), avant, finalement, de quitter le gouvernement et de prendre ses distances avec l’UMP. Elle entre au Parti radical puis à l’UDI, mais ses défaites aux élections locales et la déroute de la droite en 2012 mettent un coup d’arrêt à son ascension politique. En 2017, elle tente, en vain, de se présenter à l’élection présidentielle, mais elle ne réussit pas à récolter les 500 parrainages d’élus nécessaires.
3 – Il a fait ses armes dans les cabinets des ministres socialistes
En « division d’honneur », Joseph Zimet est certes resté dans l’ombre des responsables politiques, mais a tout de même côtoyé de près le pouvoir. Il a débuté dans le cabinet de Christian Sautter, secrétaire d’Etat au Budget puis ministre de l’Economie de Lionel Jospin, avant de travailler pour l’Agence française de développement (AFD).
Il revient dans l’exécutif sous… Nicolas Sarkozy en 2007. Il conseille alors Jean-Marie Bockel, l’un des ministres d’ »ouverture » du Président de droite. Il travaille respectivement au secrétaire d’Etat de la Coopération et de la Francophonie puis des Anciens combattants. Homme de gauche dans un gouvernement de droite, il finit, comme sa femme, par s’éloigner du gouvernement Fillon. D’autant qu’il est partisan de Dominique Strauss-Kahn, alors décrit comme l’espoir de la gauche. Jusqu’en mai 2011 et la chute de DSK.
4 – Un historien de formation nommé à la tête du Centenaire de la Grande guerre
En 2012, François Hollande est élu. Joseph Zimet, historien de formation, est alors contacté pour travailler sur le centenaire de la Première guerre mondiale. En parallèle des combats menés par son père autour de l’histoire de l’esclavage, Joseph Zimet est devenu, avec son passage au ministère de la Défense, un spécialiste de la politique mémorielle.
C’est un historien cette girouette? Et en plus, ce descendant d’une grande culture qui prétend 5780 ans au compteur… et, n’a même pas d’art culinaire, rien, nada, que dalle, peau d’balle, wallou, peanuts…! On dira aux neuneus que nous sommes, que les diasporas se sont tellement impliquées dans les pays où elles vivaient éparpillées, que tout cet art qui n’existe pas, eh bien! il est influencé par lesdits pays…! C’est beau! Tout est dilué, mais on parle de, culture… si c’est au sens figuratif que s’entend ce mot, il s’agirait alors d’art, de science, de travaux de l’esprit… Macron qui… Lire la suite »