Le gouvernement intérimaire de Juan Guaidó a déjà une date d’expiration. Jusqu’au 1er décembre de cette année, il sera reconnu par les États-Unis, comme l’a déterminé l’administration du président Joe Biden. Cela explique la décision désespérée de proposer une négociation avec le gouvernement de Nicolas Maduro à la recherche d' »élections libres », mettant de côté sa promesse de « cessation de l’usurpation ». Compte tenu de l’échec patent, essayer d’écarter Maduro du pouvoir par des moyens électoraux serait la dernière carte que Guaidó jouerait.
La décision a été notifiée par l’ambassadeur du Venezuela, James Story, au G-4 (coalition des quatre principaux partis d’opposition) lors d’une réunion qui s’est tenue ce mardi à Bogota, en Colombie. C’est ce qu’a déclaré Oswaldo Muñoz, président du Grupo Editorial El Venezolano, dans une interview au PanAm Post.
Sans reconnaissance et sans accès aux fonds
Le changement de ligne de la politique de la Maison Blanche à l’égard du Venezuela est évident. Muñoz assure que le gouvernement américain a exigé que Guaidó » résolve » avant le 1er décembre. Il ajoute que cela se traduit non seulement par le retrait de la reconnaissance du membre de l’opposition comme président par intérim, mais aussi par l’accès aux fonds de la Nation vénézuélienne sous scellé de Washington.