Après une série d’attaques contre ses intérêts en Irak ces dernières semaines, Washington a visé des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes en Syrie.
Les Etats-Unis ont frappé, jeudi 25 février, des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes en Syrie. C’est la première opération militaire de l’administration de Joe Biden ; elle a été décidée en réponse aux récentes attaques contre des intérêts occidentaux en Irak.
Selon les informations préliminaires de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les frappes ont détruit trois camions de munitions qui arrivaient de l’Irak au niveau d’un poste-frontière illégal au sud de la ville syrienne de Boukamal. « Il y a beaucoup de morts. Au moins dix-sept combattants ont péri, selon un bilan préliminaire, tous membres du Hachd al-Chaabi », a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, en référence à la puissante coalition de paramilitaires irakiens pro-Iran.
Qualifiant cette opération militaire de « défensive », le porte-parole du ministère américain de la défense, John Kirby, a précisé que des frappes avaient détruit « de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l’Iran, notamment le Kataeb Hezbollah ». « Les frappes ont été autorisées en réponse aux attaques récentes menées contre le personnel américain et de la coalition en Irak, et à des menaces toujours en cours contre ce personnel », a-t-il précisé.
Trois attaques en une semaine
Trois attaques ont été imputées à des groupes armés pro-iraniens en une semaine, au moment où Washington demande des concessions à Téhéran avant de réintégrer l’accord dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018 sous l’administration de Donald Trump.
Tout un symbole. S’inviter de force dans un pays souverain, frapper les ennemis des terroristes… Ça y est, Biden me rappelle pourquoi j’ai parfois rêvé de rayer les États-Unis de la surface de la Terre. US GO HOME.