Arthur Grimonpont est chercheur à l’École Urbaine de Lyon. Il a fondé en 2018 avec Félix Lallemand, docteur en écologie au Muséum national d’histoire naturelle, l’association Les Greniers d’Abondance afin d’étudier la résilience de nos systèmes alimentaires. Ils pilotent notamment le projet de recherche-action ORSAT (Organiser la résilience des systèmes alimentaires territoriaux) et ont rédigé un guide à destination des élus intitulé « Vers la résilience alimentaire – Faire face aux menaces globales à l’échelle des territoires » qui a récemment fait l’objet d’une publication aux éditions Yves Michel. Ce guide passe en revue l’ensemble des menaces qui mettent en danger notre sécurité alimentaire et propose de nombreuses « voies de résilience » qui sont autant de solutions à la refonte de notre système alimentaire.
LVSL – L’association les Greniers d’Abondance a récemment publié aux éditions Yves Michel un guide intitulé Vers la résilience alimentaire. Que recouvre cette notion ? Pourquoi parler davantage de résilience alimentaire que de souveraineté alimentaire ou d’autonomie alimentaire ?
Arthur Grimonpont – La résilience du système alimentaire est sa capacité à être soumis à des situations de crises, à des perturbations, à une dégradation de certaines conditions extérieures tout en continuant à nourrir la population.
Quand on parle de résilience du système alimentaire, on ne parle pas forcément de capacité du système à se maintenir tel qu’il existe aujourd’hui. Notamment, parce qu’il contribue à aggraver les menaces qui le mettent en danger. On parle plutôt de sa capacité à assurer sa fonction essentielle : nourrir suffisamment et sainement la population.
Tout le système alimentaire moderne, notamment le système agro-industriel, dépend aujourd’hui de ressources et d’une certaine stabilité des conditions extérieures que l’on ne connaîtra plus dans les décennies à venir. Il y a une urgence à s’organiser pour assurer notre sécurité alimentaire.
En somme, la résilience du système alimentaire, c’est la capacité du système à maintenir la sécurité alimentaire. La souveraineté alimentaire est la participation démocratique des habitants d’un territoire à ce que doit être le système alimentaire, la possibilité de s’organiser localement selon des projets de politiques agricole et alimentaire construits collectivement. Cette implication est une dimension importante de la résilience du système alimentaire.
Il y a urgence !
Nos « élites » ont programmé une pénurie alimentaire pour avril 2021, toute aussi bien organisée que leur indigence hospitalière sur fond de virus multi breveté par leur fleuron industriel de la recherche, l’Institut PASTEUR/SANOFI/ROTHSCHILD. Il faudra s’attendre à ne trouver que des produits de leur industrie agroalimentaire à base d’OGM. Ajouter à cela, leur « vaccin » à ARN, pas sûr que nous devenions des humains augmentés.