Près de quatorze conférences citoyennes doivent clore le grand débat national, qui se termine ce vendredi. Mais beaucoup de personnes refusent d’y participer.
Des appels et des textos dans le vide. Depuis quelques jours, les invitations se multiplient pour trouver des citoyens susceptibles de vouloir participer aux conférences citoyennes régionales, qui prennent la suite du grand débat nationale. L’idée est de réunir les 15-16 et 22-23 mars 100 personnes volontaires, dans chaque région métropolitaine et d’Outre-mer, lors d’ateliers participatifs.
Vrai ou fake ? #GrandDébatNational pic.twitter.com/3WaUyCafTp
— Cécile Ferrer Staroz (@_Falbala) 10 mars 2019
Près de 75.000 personnes ont déjà été contactées. Problème, les organisateurs peinent à motiver les foules. Environ 9 Français sur 10 ont ainsi décliné la proposition. Dans les régions les moins peuplées, comme la Normandie ou le Val de Loire, les objectifs ont donc été revus à la baisse. Seulement 70 citoyens sont recherchés au lieu des 100 initialement prévus.
Des avantages pour les participants
Et pour convaincre les plus réticents, des mesures sont mises en place. Gaspard Lancrey-Javal, chef de groupe au sein de l’institut Harris Interactive, chargé d’appeler les citoyens pour les conférences, détaille ainsi sur notre antenne:
« Nous leur réservons une chambre d’hôtel et le déplacement ne leur coûte rien. Pour les personnes actives, et pour qui le fait de se libérer le vendredi après-midi constitue un enjeu, nous demandons à leur employeur via un courrier de la mission grand débat s’il peut libérer ses salariés »
A deux jours des premières réunions, les invitations courent toujours.