En repli de 0,1 point au premier trimestre, il s’établit à 8,4% de la population active en France métropolitaine, selon les chiffres provisoires de l’Insee publiés jeudi.
Au premier trimestre 2019, le taux de chômage est en baisse de 0,1 point à 8,7% de la population active en France entière (hors Mayotte), soit son plus bas niveau depuis début 2009, selon les chiffres provisoires de l’Insee publiés jeudi. Sur la seule France métropolitaine, ce taux, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), baisse également de 0,1 point et s’établit à 8,4%, ce qui représente 2,4 millions de chômeurs. Soit 19.000 personnes de moins que sur les trois derniers mois de 2018.
Cette évolution est légèrement plus marquée qu’anticipé par l’Insee. Dans ses dernières prévisions, publiées en mars, l’institut tablait sur une stabilisation du taux de chômage à 8,8% pour la France entière à la fin du premier trimestre, après le recul de 0,3 point enregistré en fin d’année 2018. Par rapport à ses précédentes données diffusées en février, l’Insee a revu en hausse de 0,1 point le taux de chômage du deuxième trimestre 2018 pour la France métropolitaine, de 8,7% à 8,8%. Sur un an, la baisse du taux de chômage atteint 0,5 point pour la France métropolitaine comme pour la France entière.
En progrès chez les jeunes et les plus de 50 ans
Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) inscrits à Pôle emploi atteignait 5,6 millions de personnes à fin mars. Chez les 25-49 ans, le taux de chômage en France métropolitaine a reculé de 0,2 point chez les 25-49 ans mais a évolué à l’inverse de la tendance dans les autres tranches d’âge, avec une progression de 0,4 point chez les jeunes et une hausse de 0,3 point pour les 50 ans et plus.
En France métropolitaine, parmi les chômeurs, le nombre de personnes déclarant rechercher un emploi depuis au moins un an, passé sous le seuil du million au troisième trimestre 2018, continue à baisser et s’établit à 963.000 au premier trimestre, relève l’Insee.
Le taux de chômage de longue durée en France métropolitaine s’établit ainsi à 3,3% de la population active, soit 0,1 point de moins sur le trimestre et 0,3 point de moins sur un an. Il confirme la tendance baissière amorcée au fin 2017, alors qu’il était resté ancré autour de 4,2% à 4,3% entre début 2014 et le quatrième trimestre 2017, ses plus hauts niveaux depuis le début de cette série statistique, en 2003. Le taux d’emploi des 15-64 ans est quant à lui resté stable à 66,1% en France métropolitaine, demeurant à son plus haut niveau depuis 1980.
L’Insee a par ailleurs recensé 1,4 million de personnes souhaitant un emploi sans être considérées comme des chômeurs par le BIT, parce qu’elles ne sont pas disponibles dans l’immédiat ou qu’elles ne cherchent pas activement. Cette population, qualifiée de «halo du chômage», a diminué de 80.000 entre fin 2018 et début 2019 et a reculé de 89.000 sur un an.
«Nous devons nous fixer un objectif de plein emploi»
Baisse du chômage : « C’est le meilleur résultat qu’on ait depuis 10 ans. Ça veut dire qu’il faut continuer avec cohérence, avec constance » affirme Edouard Philippe. pic.twitter.com/7kNTKqjC7X
— franceinfo (@franceinfo) 16 mai 2019
«C’est le meilleur résultat qu’on ait depuis 10 ans», a salué le premier ministre Edouard Philippe, jeudi matin au micro de France Info. «C’est une baisse continue du chômage depuis deux ans, du chômage taux général, des jeunes, qui a singulièrement réduit en deux ans. C’est bon signe. Il faut continuer avec détermination, cohérence» a-t-il ajouté. «Réduire le chômage de masse, qui est une spécificité française, c’est indispensable, c’est notre objectif. Nous devons nous fixer un objectif de plein emploi ». Et d’ajouter : «Notre objectif c’est d’avoir une diminution constante du chômage».
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