A la suite d’un accord entre Paris et la Commission européenne, la filiale fret de la SNCF doit se séparer et remettre sur le marché pour le 1er janvier 2024 pas moins de 23 lignes de trains entiers opérées pour un seul client.
Ces 23 lignes de transport de marchandises représentent 20% du chiffre d’affaires total de l’opérateur (730 millions d’euros).
En plus des trains entiers, Fret SNCF va devoir céder 62 locomotives (sur les 730 qui composent le parc), d’actifs immobiliers et 10% de ses effectifs.
« C’est la perte de son coeur de métier, celui affichant les meilleurs taux de croissance », déclare un spécialiste.
Il y a quelques mois, le Ministre délégué aux transports Clément BEAUNE a annoncé la mise en place d’un plan de « discontinuité économique » à l’encontre de la filiale Fret de la SNCF, sans pour autant prévoir de licenciement, de report modal vers la route ou de privatisation.