Depuis son arrestation en mars 2016, le terroriste a effectué la plus grande partie de sa détention en France. Le coût de celle-ci entre les murs de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis s’élevait alors à 433 000 euros par an à l’époque.
Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour sa participation aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris, dans lesquels 130 personnes sont mortes, a été extrait ce mercredi 7 février au matin de sa cellule en Belgique pour être transféré en France. En juillet 2022, après la fin du procès-fleuve à Paris pour les attentats du 13-Novembre, il avait fait l’objet d’une « remise temporaire » à la Belgique, le temps de mener le procès des attentats de Bruxelles.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a indiqué que le djihadiste est désormais « incarcéré dans une prison de la région parisienne ». Précisément au centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-Marne, selon une information de RTL.
Attentat du 13 novembre 2015 : Salah Abdeslam a été remis à la France par les autorités belges et est incarcéré dans une prison parisienne https://t.co/RPQnOTlFoq via @lindependant
— L'Indépendant (@lindependant) February 7, 2024
Depuis son arrestation en mars 2016, Salah Abdeslam a effectué la plus grande partie de sa détention en France. Le coût de la détention du terroriste entre les murs de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis s’élevait alors à 433 000 euros par an, révélait à l’époque Capital.
La majeure partie de cette somme (397 000 euros) était consacrée à la rémunération des huit agents qui se relayaient jour et nuit pour assurer une veille continue du détenu. Par ailleurs, l’administration pénitentiaire dépensait 35 500 euros par an pour la nourriture, le blanchissage du linge et le chauffage de la cellule de Salah Abdeslam, précisait le magazine économique.