La polémique autour du film de Maïmouna Doucouré « Mignonnes » a visiblement mis un coup au géant Netflix. La plateforme a compté huit fois plus de désabonnements durant la première quinzaine de septembre, lors de la sortie du film, que durant le mois précédant.
Une polémique née aux États-Unis
Le film de Maïmouna Doucouré a fait parler de lui, surtout outre-Atlantique. Le long métrage, qui tourne autour de quatre préadolescentes de 11 ans qui s’initient « à la danse sensuelle », a été accusé de favoriser la sexualisation de l’enfant, certains y voient même une banalisation de la pédopornographie. Le hashtag #CancelNetflix a même été en tendance sur Twitter. Une pétition lancée sur Change.org a également recueilli plusieurs centaines de milliers de signatures pour que le film soit supprimé de la plateforme.
Jusqu’à 800% de désabonnements
Le mois dernier, le hashtag encourageant les utilisateurs de Netflix à quitter le géant du SVOD, a visiblement eu l’effet escompté. D’après le cabinet d’études AntennaData, le nombre de désabonnés était cinq fois plus élevé à la mi-septembre, que durant tout le mois d’août.
@AntennaData can confirm that Netflix experienced a meaningful Spike in Churn Rate due to the ‘Cuties’ Backlash https://t.co/mW8hb8AhLY pic.twitter.com/8DNT01KJXZ
— ANTENNA (@AntennaData) September 17, 2020
Le constat d’un autre cabinet d’études YipitData est plus sévère, nous informe Le Parisien. Selon eux, Netflix aurait perdu huit fois plus d’abonnements durant cette même période.
Netflix devant la justice
Le débat a même gagné le terrain politique aux USA. Certains sénateurs du parti républicain ont dénoncé l’hypersexualisation de ces préadolescentes et ont demandé à Netflix le retrait du film de son catalogue. Une enquête a été levée sur une éventuelle violation des lois fédérales concernant la production et la distribution de pédopornographie. De leur côté, la réalisatrice et la plateforme s’accordent à dire que le film dénonce au contraire, la sexualisation des enfants…
Affaire à suivre !
Le Média pour Tous
Bonjour, Pour avoir vu ce film (suite à la polémique, je n’en avais pas connaissance avant), oui, certaines scènes sont « génantes » car les poses, les mouvements que font ces gamines ont clairement une connotation sexuelle. Je ne pourrais pas dire si ce film promeut ou dénonce l’hypersexualisation, ça dépend du point de vue du chaque spectateur. La pédopornographie? Non; la seule scène qui pourrait y faire penser est seulement « suggérée » et tous les personnages désapprouvent dans l’histoire. Je ne m’étendrais pas sur la situation aux états unis, ce pays est très puritain, je n’ai pas le logiciel pour les comprendre… Lire la suite »
La mention du « puritanisme américain » est toujours amusante. D’une part, parce que celui-ci s’exprime également au Canada, un autre pays d’Amérique du Nord dont nos compatriotes semblent ignorer totalement l’existence, mais aussi parce que cette observation comporte un non-dit : le puritanisme reproché aux américains est évidemment à des années lumières de celui observable dans les pays musulmans, à l’encontre desquels cette critique n’est pourtant jamais fait. Il y aurait donc un puritanisme de « blancs » et un autre, pour les…autres. Enfin, une précision : les USA sont la principale source de production pornographique au monde, très loin devant tous leurs… Lire la suite »
ça s’appelle de la pédophilie rampante , ils ont fait pareil avec l’avortement rappelez vous : l’avortement au début était un avortement du dernier espoir ( LOL ) , c’est devenu de la complaisance , et après un crime de masse et pour finir du satanisme et au delà : l’avortement à neuf mois … L’industrie terroriste pharma vends maintenant des traitements à bases de » fœtus avorté » … Bienvenue en enfer bandes de cons ….