Les académies de Créteil, Versailles et la Guyane sont particulièrement concernées par ce déficit d’enseignants.
« Le déficit d’enseignantes et d’enseignants reste alarmant. » Dans un communiqué publié lundi 17 juin, la FSU-Snuipp, principal syndicat du premier degré, s’inquiète de voir que « le nombre de postes vacants est similaire à celui de l’année passée ». Selon des chiffres accessibles sur la plateforme Cyclades du ministère de l’Education nationale et confirmés par les services du ministère, 1 539 postes n’ont pas été pourvus (hors Mayotte) cette année, à ce stade, aux concours de professeurs des écoles, sur les 9 885 offerts (hors Polynésie, mais avec Mayotte).
Comme l’an dernier, « la perte se concentre sur les académies de Créteil et Versailles, déficitaires depuis très longtemps. On n’arrive pas à enrayer cette crise », a réagi auprès de l’AFP Guislaine David, secrétaire générale de ce syndicat. Selon le syndicat, 670 postes n’ont pas été pourvus à Créteil, 692 à Versailles et 174 en Guyane. « Toutes les académies sauf trois pourvoient l’intégralité des postes offerts », a fait valoir le ministère de l’Education, et évoque « une problématique spécifique » les concernant.