Après le rapport de la commission sur l’avenir des finances publiques, c’est au tour de la cour des comptes de délivrer le 15 juin dernier un document à Emmanuel Macron sur l’état des finances et la conclusion de ce rapport ne verse pas dans l’originalité : compression des dépenses publiques. C’est simple, si l’on en croit les auteurs de tous ces rapports, la seule et unique façon de pouvoir un jour sortir de la crise, c’est de mener une offensive sur les services publics et notre modèle social qui nous a permis, au hasard, de réduire les conséquences sociales de la crise sanitaire.
C’est la fin de cette année scolaire difficile pour les élèves et qui dit mois de juin dit… épreuves du sacro-saint baccalauréat. Lundi 7 juin les personnes qui passaient l’épreuve de sciences économiques et sociales ont eu le plaisir de composer sur un sujet dont la formulation a beaucoup fait débat au sein des économistes.
Dans une tribune parue dans Le Monde et dans une note chez Terra Nova, le président de la commission environnement Pascal Canfin a réclamé la consolidation de ce qu’il appelle un « nouvel âge progressiste de la mondialisation ». Et ça semble plutôt simple à lire ces lignes : mise en place d’un impôt commun pour les entreprises, rendre les banques centrales plus puissantes, commerce et finance en faveur du climat… Formidable, une forme de mondialisation verte qui nous sauverait tous de la catastrophe écologique vers laquelle on va tout droit. Vraiment ?