Photonis, le champion français de l’instrument optique pourrait passer sous pavillon américain. Avec l’aval de l’Élysée.
Personne n’a oublié l’affaire Alstom, lorsque Emmanuel Macron, alors membre du gouvernement de François Hollande, avait laissé filer le géant français aux américains. Personne n’aura non plus oublié les grandes déclarations du chef de l’état suite au confinement et sa volonté de redonner de la souveraineté à la France.
Le gouvernement ouvre la porte aux américains
Pourtant, selon les informations du journal Les échos, la France va donner son accord pour la vente de l’un de ses fleurons industriel, Photonis. Spécialisé dans la fabrication d’instruments de mesure et d’enregistrement optiques, notamment à des fins militaires, techniques ou scientifiques, le champion hexagonal intéresserait particulièrement l’entreprise américaine Teledyne.
Malgré toutes les belles paroles sur la souveraineté, un autre fleuron de notre industrie de défense est sur le point d’être cédé au complexe militaro-industriel américain sans garanties sérieuses, sauf pour les naïfs. Il est urgent de réagir! #Latécoère, #Alstom, #Nexter pic.twitter.com/FPvR8PCatP
— République souveraine (@RSouveraine) August 7, 2020
Numéro 1 mondial de la vision nocturne
Pourtant, Photonis est loin d’être une firme à l’agonie. Ce géant français est même leader mondial de la vision nocturne. Il équipe également des installations prestigieuses comme le télescope Hubble, ou le grand collisionneur des hadrons du CERN. L’entreprise est même la seule au monde à maîtriser une technique permettant de filmer en couleur de nuit.
Une dérisoire « vente sous conditions »
Alors que Bruno Le Maire avait fait mine de s’opposer à cette vente il y a quelques mois, il semble aujourd’hui se contenter de la situation. Le gouvernement aurait néanmoins décidé de fixer « ses conditions ». Probable illusion, cette soumission au marché ressemble pourtant à un terrible aveu de faiblesse et à une grande braderie du patrimoine français. Car dans les faits, les belles promesses des grands patrons n’engagent que ceux qui y croient.
Des belles promesses qui partent en fumée
On se souvient que dans le cas d’Alstom, la France s’était faite berner exactement de la même manière en acceptant les promesses du repreneur américain. La cession d’Alcatel assortie d’engagements avait également conduit au désastre. Le gouvernement serait-il naïf au point de se faire avoir une nouvelle fois ? L’idée qu’il sache, au contraire, très bien ce qu’il fait parait pourtant bien plus probable…
L’opposition vent debout
Dans les rangs de l’opposition, la colère ne retombe pas. Sur twitter, tous se sont montrés unanimes face à cette nouvelle débandade. Les ex candidats à la présidentielle, Jacques Cheminade et François Asselineau ont respectivement dénoncé « un abandon de souveraineté » et une « énième trahison ». Nicolas Dupont-Aignan a lui appelé à « s’opposer » à cette décision, tandis que l’insoumis Bastien Lachaud a raillé les « belles paroles de Macron sur l’indépendance et la souveraineté ». De son côté le président des Patriotes Florian Philippot a pointé du doigt le chef de l’état : « Dès que Macron se saisit d’un dossier relatif à un fleuron national, il vend ! »
Une colère sans doute partagée par bon nombre de citoyens français…
Le Média pour Tous
Les traitres ont encore frappé
ce sont des fossoyeurs, le titre est bien trouvé. ils ont été mandatés pour ça par les instances mondialistes supérieures, bilderberg and co, et ils font le job.
Alstom et maintenant ça ? Toujours ces américains de merde vivement qu’il crèvent de leur surpoids ces gros porc