Le Service de la Protection veille encore sur une cinquantaine de personnalités pour lesquelles ce dispositif serait désormais indu, selon un document révélé par Le Parisien.
Des dizaines de personnalités politiques françaises bénéficient toujours d’officiers de sécurité, alors qu’elles ne sont plus considérées comme menacées, d’après un document interne au Service de la Protection (SDLP) révélé par Le Parisien.
Ce département compte actuellement dans ses rangs 520 hommes chargés de veiller sur des personnalités ayant occupé des fonctions de premier plan. Le document cité par le quotidien comporte les noms d’une cinquantaine de personnalités pour lesquelles un tel dispositif de protection serait indu.
«La leur supprimer permettrait de dégager près de 130 agents, lesquels pourraient être réaffectés à des tâches plus justifiées», souligne le journal. En plus, chaque personnalité protégée coûte 70.000 euros, sans compter les frais de véhicule et de transport qui s’élèvent à près de 50.000 euros.
Parmi les individus qui bénéficient toujours de cette «protection de confort» figurent par exemple Matthias Fekl, qui a occupé le poste de ministre de l’Intérieur sous François Hollande de mars à mai 2017, ou Édith Cresson, Première ministre de François Mitterrand en 1991 pendant moins d’un an. Le secrétaire général de la présidence de la République en 1974, Édouard Balladur, profite également d’une garde rapprochée permanente.