Nous apprenons au détour d’un article du Huffington Post, qu’une étude très sérieuse menée dans cinq grands muséums du monde montre que les femelles, oiseaux et mammifères, sont moins représentées que les mâles. Et ce n’est pas une information qui nous vient du Gorafi.
Attention à ne pas mégenrer un barbu qui se sentirait femme ! C’est quelque chose de très grave, paraît-il ! Nous savions que certains lobbys poussaient le bouchon très loin depuis quelques années en imposant comme problématique de société ces histoires de genres que l’on pourrait choisir et de stéréotypes de genre contre lesquels il faudrait tous lutter, mais désormais nous atteignons un nouveau sommet. Attention, on entre en lévitation, on perd pieds, on laisse le réel pour entrer dans l’irréel : des « chercheurs » se posent sérieusement la question de savoir si les musées ne seraient pas des établissements crypto-fascistes où la domination patriarcale s’exercerait (consciemment ou inconsciemment) sur les animaux en sur-représentant les mâles par rapport aux femelles !
Pour cela, ces fameux « chercheurs » ont analysé près de 2,5 millions de spécimens d’oiseaux et mammifères collectés par cinq grands muséums (Londres, Paris, New York, Washington et Chicago) depuis le XVIIIe siècle. Et les résultats sont accablants : 40% des animaux, en moyenne, sont des femelles. Et pour certaines espèces, c’est encore pire : certains passereaux accueillent dans leur groupe 9,7% de femelles, 11,5% chez les gobemouches noirs, 9,9% chez les chauve-souris, 24% chez les ovins, 24% chez les belettes, etc. Bref, un scandale. Nathalie Cooper, chercheuse au muséum d’histoire naturelle de Londres et auteure principale de l’étude, explique :
“Nous nous intéressions aux préjugés de genre dans le milieu scientifique, où il y a par exemple une surreprésentation de chercheurs hommes blancs aux postes hauts gradés. Aussi trouvions-nous intéressant de voir si ce biais masculin se retrouvait dans les collections des musées”
Mais certains mâles sont sur-représentés car ils sont tout simplement attrapés plus facilement en raison de leur comportement qui les conduit à s’exposer davantage que les femelles. Un biais qu’il faut combattre selon la chercheuse :
“Pendant longtemps on pensait que les femelles ne criaient pas. Mais aujourd’hui, il y a de plus en plus de preuves qu’elles aussi poussent des cris, et peut-être aussi dans une logique territoriale. Ce qui pourrait aider à en attraper davantage”.
Elle ajoute :
“En ignorant les femelles, nous n’avons pas un tableau complet du vivant; or cela est essentiel pour prédire, entre autres, comment la taille des corps pourrait répondre au changement climatique”.
Autant de raisons pour les chercheurs d’alerter les musées sur ces stéréotypes de genres. De quoi laisser songeur sur l’état de la recherche dans les universités occidentales…
BONUS : pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, prenez le temps de regarder l’excellent documentaire de Sanglier sympa sur Evergreen ! Vous ne le regretterez pas.
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Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »
Albert Einstein
C’est nous qui les payont ces fameux « chercheurs »?
J’ai lu : «Evergreen et les dérives du progressisme». Je ne suis plus allé plus loin. Et d’un. Un progressisme à la dérive n’est plus un progressisme. Et de deux, la notion de progressisme signifie une marche en ligne droite. Or, la nature nous enseigne que tout est, au contraire, cyclique : Le cycle de vie en raison du cycle des saisons sur la terre, le mouvement de cette dernière ainsi que celui des autres planètes autour du soleil, le mouvement des étoiles, dont le soleil au sein de la voie lactée, probablement le mouvement de cette dernière au sein… Lire la suite »
Je pense pareil , on nous présente notre histoire d’une façon linéaire , qui ne peut l’être ,vu que tout est cyclique..par contre ce reportage vaut le coup d’oeil tellement ça va loin dans le délire « progressiste ».
Encore une étude sexiste réalisés par des hommes blanc suprémacistes, intolérants homophobes et supporters de Trump.
Cette étude marginalise un peu plus les animaux bi, trans, queer, homo, pansexuel, non binaires, etc…