Au 1er octobre, les automobilistes devront mettre un coup de frein sur le périphérique, qui passera de 70 à 50 km/h, a annoncé Anne Hidalgo.
Anne Hidalgo accélère… pour mieux ralentir. Au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, la maire de Paris a confirmé l’abaissement à venir de la vitesse sur le boulevard périphérique, de 70 à 50 km/h.
Le suspense ne concernait pas tant la mesure, dans les cartons depuis un (long) moment, mais sa date d’entrée en vigueur. Dans une interview accordée au journal Ouest France le 31 août, l’élue socialiste avait fixé à « courant octobre » l’application de cette nouvelle règle. Ce lundi matin, Anne Hidalgo a précisé le calendrier. La mesure s’appliquera le 1er octobre.
De nombreuses critiques
Problème : tout le monde (ou presque) est contre. Côté Etat, l’ex-ministre des Transports Clément Beaune avait parlé fin 2023 « d’aberration ». Et son successeur, Patrice Vergriete, disait en mai « ne pas être favorable au débat en l’état ». La Région, menée par Valérie Pécresse (LR), déposera une motion mercredi appelant la mairie à renoncer et « réaffirme sa volonté de se voir transférer la compétence de gestion du boulevard périphérique ».
C’est sans compter la préfecture de police de Paris. Contactée par 20 Minutes, elle déplore « des consultations prévues pas menées à leur terme » dans un courrier adressé à la mairie le 30 juillet dernier. « Ce projet nécessite à la fois une expertise des services de l’Etat responsables du réseau routier national francilien et une consultation des collectivités publiques limitrophes », ajoute-t-elle.