L’alerte au tsunami est levée. Elle a été émise ce mercredi après un violent séisme au large de l’archipel français de Nouvelle-Calédonie, où les autorités ont appelé les habitants à se mettre en sécurité. L’alerte au tsunami a concerné. Les populations du littoral de la côte est de l’archipel, l’île des Pins et les îles Loyauté, pour la plupart averties par des sirènes, ont été évacuées vers des zones éloignées du bord de mer ou dans des lieux situés en hauteur de relief. Aucun dégât, ni victime n’a été recensé.
Un autre séisme de forte puissance a frappé l’archipel français de Nouvelle-Calédonie mais aucune alerte au tsunami n’a été lancée à la différence du tremblement de terre de magnitude 7,5 survenu quelques heures auparavant, ont annoncé des sismologues.
Les Néo-Calédoniens ont reçu des textos leur demandant de se mettre immédiatement à l’abri tandis que le PTWC mettait en garde contre des vagues de tsunami pouvant aller jusqu’à trois mètres.
L’ordre d’évacuation est désormais maintenu pour tout le territoire côtier, à l’exception de la côte ouest. « Compte tenu du risque moindre pour la côte Ouest et en particulier Nouméa, l’évacuation n’est pas requise, néanmoins la population doit rester vigilante sur l’ensemble de la bande côtière en raison de possibles mouvements anormaux du niveau de la mer », précise la Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR) dans un communiqué publié sur Twitter.
« Des mouvements de la mer sont attendus pendant encore trois heures. La fin d’alerte sera annoncée par les sirènes », tweete le haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie.*
« S’éloigner du cordon littoral »
Les autorités ont « déclenché les sirènes tsunami » sur l’ensemble du territoire, a expliqué la direction de la sécurité civile de l’archipel dans un communiqué. « Les bandes côtières de la côte est, de l’île des Pins et des îles Loyauté doivent être évacuées » à l’intérieur d’une bande littorale de 300 mètres, ajoute le texte.
Les habitants ont été invités « à s’éloigner du cordon littoral, à essayer de trouver un point haut ou à rejoindre » des « zones refuge », a précisé Eric Backés, directeur de la sécurité civile, à la radio RRB.
Selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGC), la profondeur du séisme a été mesurée à 10 kilomètres. L’épicentre se situait à environ 300 km à l’est de Nouméa. Plusieurs répliques ont succédé à la secousse initiale.