Une dizaine de jours après l’incendie de Notre-Dame de Paris lundi 15 avril, les experts s’inquiètent de la fragilité de la cathédrale.
L’incertitude règne à Notre-Dame. Quelques jours après l’incendie qui a ravagé une partie de l’édifice lundi 15 avril, les experts s’interrogent sur la solidité de la cathédrale. Une chose est sûre : elle ne sera pas sécurisée avant la fin de l’été. Les professionnels préviennent qu’il faudra au moins quatre mois pour consolider la structure, avant même de pouvoir commencer les travaux de restauration.
Une bâche installée
« Des éléments de voûte se sont effondrés et des parties de pierre sont suspendues dans le vide. Ces éléments-là peuvent tomber à tout moment », prévient Frédéric Létoffé, du groupement des Monuments historiques. Une bâche géante a été installée sur les toits pour protéger Notre-Dame de la pluie. C’est le vent maintenant qui menace l’édifice dès 90 km/h, le danger serait réel. Les pierres et poutres calcinées devraient être évacuées de la cathédrale prochainement.