C’est l’histoire d’une insoumise. Une vraie. Rien à voir avec un certain parti d’extrême gauche qui n’a d’insoumis que le nom et qui s’incline à plat ventre devant les barbares. Non, Mila ne mange pas de ce pain-là. C’est une adolescente qui a refusé d’être insultée au motif que son orientation sexuelle n’était pas halal. C’est une jeune fille qui s’est ensuite tenue debout, alors que la gauche et les féministes lui tournaient le dos. C’est une femme, enfin, qui continue de s’exprimer et faire entendre sa vérité quand la plupart d’entre nous auraient choisi de se mettre confortablement en retrait.
Ce profil ne pouvait évidement qu’aiguiser les appétits. Effrayée à l’idée que Mila puisse un jour basculer du côté obscur de la force, la Macronie a tout fait pour la récupérer. Elle a tenté d’endormir la jeune femme à grand renfort de sermons sur les « valeurs de la République », la lutte « contre tous les extrêmes » et les dangers mortels de la « tenaille identitaire ». Pendant un temps, Mila y a cru. Elle a baissé la garde et accepté quelques accommodements au nom de l’apaisement. On l’a, ainsi, vue en visite à la grande mosquée de Paris, Coran à la main, en face d’un recteur triomphant. On l’a, aussi, vue sur Twitter refuser la main tendue par Éric Zemmour, au grand ravissement des amis du Président. Mais ça, c’était avant.
Un heureux sursaut
Depuis, Mila a mûri. Elle s’est mise à la musculation et c’est son cerveau qui a grossi. Elle a compris qui la défend et qui la met en danger par sa politique migratoire inconsidérée. « Aujourd’hui, je regrette affreusement », déclare la jeune femme au sujet du communiqué dans lequel elle prenait ses distances avec ce que la gauche nomme « extrême droite ». « J’étais plus jeune, faible, j’ai été forcée par mon entourage et des personnes plus haut placées qui m’ont mise sous pression. » Ses regrets portent également sur sa venue très médiatisée à la mosquée de Paris. « J’ai envie de vomir quand je pense que j’ai accepté de faire ça. »
Je reviendrais là dessus prochainement dans un podcast. J’étais plus jeune, faible, j’ai été forcée par mon entourage et des personnes plus haut placées qui m’ont mise sous pression. Aujourd’hui, je regrette affreusement ce communiqué, c’est d’ailleurs pas moi qui l’ait écrit. https://t.co/qN9UxKcOOr
— Mila ✨ (@milafique) February 1, 2024
Mais c’est aux macronistes que Mila réserve ses flèches les plus acérées. Elle affirme avoir été « leur marionnette vivante ». « Lorsque j’avais révélé publiquement qu’un Tchétchène était à mes trousses, Caroline Fourest m’a appelée pendant une heure pour me demander de supprimer ça, et ne plus révéler cette affaire. À votre avis, pourquoi ? C’était juste avant les élections présidentielles… »
La suite sur Boulevard Voltaire.