Michael Bloomberg, 77 ans, neuvième fortune mondiale selon Forbes et ancien maire de New-York, a officialisé dimanche 24 novembre sa candidature à la primaire démocrate pour la présidentielle américaine de 2020. Petit tour d’horizon sur ce candidat qui a la faveur des médias.
C’est sûr, contrairement à Trump, Bloomberg a un ticket avec les médias. Il faut dire qu’il n’hésite pas à se présenter comme la seule alternative crédible à Donald Trump. Le milliardaire a, depuis quelques semaines, multiplié les déclarations publiques, avant de s’enregistrer jeudi, auprès de la Commission électorale fédérale. Qualifiant « d’immorales et injustifiées » les actions de Donald Trump, il déclare sur Twitter :
Nous ne pouvons plus nous permettre quatre années supplémentaires d’actions téméraires et contraires à l’éthique du président Trump.
Les enjeux ne pourraient pas être plus élevés.
Nous devons gagner cette élection.
Et nous devons commencer à reconstruire l’Amérique.
We cannot afford four more years of President Trump’s reckless and unethical actions.
The stakes could not be higher.
We must win this election.
And we must begin rebuilding America. https://t.co/W6P9uaCyqN
— Mike Bloomberg (@MikeBloomberg) 24 novembre 2019
C’est avec un peu de retard qu’il se lance dans la course, puisque déjà 17 candidats du parti sont en lice (dont quatre septuagénaires, Bloomberg compris). Mais l’homme d’affaire, dont la fortune s’élève à 54,4 milliards de dollars peut se le permettre. Il annonce déjà financer sa première campagne publicitaire à l’aide de 31 millions de dollars, rien que ça. Record battu. Plus on a d’argent, plus on a de chances d’être élu : c’est le principe des « démocraties de marché » ! Ses adversaires dénoncent une campagne anti-démocratique, et on les comprend !
Nous ne croyons pas que les milliardaires ont le droit d’acheter des élections.
C’est pourquoi des milliardaires comme Michael Bloomberg ne vont pas aller très loin dans cette élection.
We do not believe that billionaires have the right to buy elections.
That is why multi-billionaires like Michael Bloomberg are not going to get very far in this election. pic.twitter.com/738Eg5ssLe
— Bernie Sanders (@BernieSanders) 24 novembre 2019
L’ancien maire de New-York, élu après l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center le 11 septembre 2011, a dû améliorer l’image fragilisée de la « grosse pomme ». Il est cependant accusé d’avoir projeté l’image d’une « ville de riches », et a pratiqué des fouilles « arbitraires » dans les quartiers de Brooklyn, « inspiré de la politique israélienne en Cisjordanie », selon la presse israélienne. Michael Bloomberg s’excuse de ce choix et reconnait publiquement ses torts (aidé d’un petit chèque signé à une église afro-américaine particulièrement visée à l’époque).
À quoi devons-nous nous attendre ? Le milliardaire, ancien républicain, a refusé les étiquettes politiques avant de se présenter en tant que démocrate. En 2016, il soutient Hillary Clinton après avoir retiré sa propre candidature. En 2017, il soutient Emmanuel Macron lors des élections présidentielles françaises. « Vif soutien d’Israël », selon Aryeh Mekel, consul général d’Israël à New York, Bloomberg a toujours défendu une politique internationale nettement néoconservatrice, soutenant par exemple la guerre en Irak et justifiant systématiquement les bombardements de Gaza par l’armée israélienne. Mais rassurez-vous : c’est un écolo… Avec lui, l’impérialisme sera bien là, mais il sera « vert » !
Échanger Trump contre Bloomberg ? Pas sûr que l’on y gagne au change…
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Ah, ah, jew york comme elle est nommée là bas est la Kapital du bobard de fantaisies, Trumpette de Jéricho est en surmultiplié, overdrive, un show business à lui tout seul……toussa va être drôle, délire assuré dans le rêve américain qui atteint enfin l’hystérie du complexe de dieu comme dans docteur strangelove où folamour , la fiction étant leur réalité.
Bon baisers de Bulgarie à Vincent et toute l’équipe.
Au moins les choses sont claires…
Sont tous des inpresentables