Ce vendredi en France plusieurs manifestations organisées par les syndicats de police protestaient contre le discours du ministre de l’intérieur.
« Tout le monde veut la tête de Castaner » a affirmé Rocco Contento leader du syndicat SGP-Police à Paris (premier syndicat de la Police Nationale). Ces mots forts en disent long sur la colère qui animait les forces de police ce vendredi. À Nantes, les « Castaner démission » résonnaient d’ailleurs dans le cortège.
Le droit à l’étranglement !
Parmi les revendications des policiers et les reproches faits au ministre de l’intérieur, se trouve la remise en cause de la technique d’interpellation dite « clef d’étranglement ». Sous influence du climat de tension actuel, le ministre de l’intérieur avait en effet suggéré d’interdire ce geste pointé du doigt dans de nombreuses affaires, notamment celle de Cédric Chouviat.
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Castaner annonce des mesures….
En plus de cette annonce, l’ex membre du PS avait assuré vouloir appliquer une suspension systématique en cas de « suspicion de racisme » au sein des forces de l’ordre. Il avait également annoncé vouloir réduire les contrôles d’identité jugés intempestifs par certains. Seulement dès le lendemain de ces annonces, les syndicats de police montaient au créneau.
… puis se couche devant les syndicats de police
Le syndicat Alliance, connu pour ses positions très fermes notamment envers les Gilets Jaunes et la France Insoumise, arrivait d’ailleurs bille en tête pour mettre la pression sur le ministre. À tel point que le fidèle d’Emmanuel Macron a retourné sa veste dès le lendemain après sa rencontre avec la police. Il annonce alors le maintien du « contrôle tête arrière ». Les suspensions pour racisme seront par ailleurs basées uniquement sur des « faits matérialisés » et non des « soupçons avérés ». Si les faits doivent être confirmés par l’IGPN, les fautifs pourront sans doute dormir sur leurs deux oreilles tant la police des polices a démontré son inefficacité. Cerise sur le gâteau, les policiers jouiront également de la généralisation du taser, pourtant jugé comme « un moyen de torture » par l’ONU…
Alors que @ONU_fr estime en 2007 que l’utilisation du Taser est « une forme de torture », le ministre de l’intérieur opte pour ce mode d’interpellation tout aussi létal que le précédent.?
— Anne Sophie Pelletier (@ASPelletier) June 10, 2020
Le gouvernement ne tient-il plus que par la police ?
La vitesse à laquelle Christophe Castaner a cédé devant les syndicats de police n’est pas sans rappeler l’épisode de la réforme des retraites. On se souvient, en effet, que le corps de métiers en avait été exempté par l’État après seulement quelques heures de négociation. Cette faiblesse du gouvernement face à la police traduit sans doute une peur certaine. Car sans les forces de l’ordre pour la protéger, on peut de penser que la Macronie se serait effondrée depuis longtemps.
Le Média pour Tous
Seul un peuple ayant perdu tout sens commun peut tolérer que l’on s’indigne de « brutalités » policières. Nos anciens avaient coutume de le répéter : Pour que règne la paix sociale, il n’y a qu’une règle : FORCE DOIT RESTER A LA LOI. Ce qui signifie qu’en cas de confrontation, le DEVOIR ABSOLU du policier qui se respecte est de dépasser, dans l’escalade de la violence, tout contrevenant s’opposant à la loi. Le seul critère pour juger son action étant que FORCE RESTE A LA LOI… c’est-à-dire à la paix civile dont il est le garant. Il ne peut pas y… Lire la suite »
Super relayage d’informations !! Merci pour le travail :