Évoquant lundi 25 février la question des djihadistes français détenus en Irak, Emmanuel Macron a affirmé qu’il appartenait aux autorités du pays de décider s’ils devaient être jugés sur place.
Emmanuel Macron s’est exprimé lundi lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président irakien Barham Saleh à propos des djihadistes français détenus en Irak.
Le Président de la République a rappelé que les échanges avec les forces de sécurité irakiennes faisaient partie des relations bilatérales avec l’Irak dans le combat contre l’ennemi djihadiste.
Emmanuel Macron s’exprime à propos des djihadistes français détenus et jugés en Irak pic.twitter.com/ZdDXlpmCFX
— CNEWS (@CNEWS) 25 février 2019
«Pour les Français majeurs détenus ou qui seraient transférés, ils relèvent d’abord des autorités de ce pays à qui il revient de décider souverainement s’ils doivent faire l’objet d’une procédure judiciaire sur place», a-t-il déclaré ajoutant que ces personnes avaient le droit de bénéficier de la protection consulaire.
Le service de communication des affaires de sécurité des Forces démocratiques syriennes (FDS) a annoncé lundi 25 février dans un communiqué avoir arrêté «un grand nombre» de djihadistes de Daech* «de plusieurs nationalités» et que 280 djihadistes irakiens avaient été livrés à l’Irak.
Reuters a signalé pour sa part en se référant à deux sources militaires irakiennes que plus de 20 djihadistes étrangers ont été également remis à l’Irak, parmi lesquels un quinzaine de djihadistes français.
Un officier irakien en poste près de la frontière syrienne et qui a supervisé le transfert des prisonniers a déclaré à Reuters que la vingtaine d’étrangers avaient été remis à l’armée irakienne jeudi, en même temps qu’un groupe de djihadistes irakiens.
Les forces de sécurité irakiennes avaient reçu une liste de noms à vérifier dans une base de données en coordination avec les autorités judiciaires, qui ont délivré des mandats d’arrêt contre des djihadistes.