Candidat du MAS, Luis Arce, a été largement élu dès le premier tour par le peuple Bolivien à la tête du pays. Selon les estimations, il cumulerait près de 52% des voix devant le candidat ultralibéral Carlos Mesa et ses 31,5%.
L’annonce risque de faire l’effet d’une bombe à l’échelle internationale. Alors qu’il n’avait besoin que de 40% avec 10% d’avance pour être élu au premier tour, Luis Arce, nouveau leader du MAS, a été élu avec le score stratosphérique de 52%. Un exploit d’autant plus retentissant que les néolibéraux s’étaient presque tous groupés autour du candidat pro-américain Carlos Mesa.
Un juste retour des choses
À la fin de l’année dernière, c’était pourtant bien déjà le MAS d’Evo Morales qui avait remporté les élections. Mais prétextant une élection truquée, les néolibéraux avait poussé au putsch pour s’emparer du pouvoir avec la complicité de tous les médias occidentaux et des Etats-Unis. Seulement, quelques mois plupart, après une enquête, la communauté internationale avait elle-même reconnu que l’élection était en réalité parfaitement valable.
BREAKING: Unitel-Ciesmori exit poll released
LUIS ARCE 52.4%
CARLOS MESA 31.5%
FERNANDO CAMACHO 10.5%@teleSURenglish pic.twitter.com/8Enj7iMLs6— Camila (@camilateleSUR) October 19, 2020
Les putschistes s’accrochaient au pouvoir
Jeanine Áñez, qui s’était autoproclamée présidente du pays par interim, avait alors tout fait pour s’accrocher au pouvoir, jusqu’à interdire à Evo Morales de se représenter devant le peuple. Persécuté par des affaires judiciaires imaginaires, le MAS avait tout de même réussi à envoyer Luis Arce aux élections. Fidèle lieutenant de Moralès, il fut notamment son ministre de l’économie. À plusieurs reprises, avec la crise du covid-19 comme prétexte, les néolibéraux étaient parvenus à repousser l’élection le temps de trouver une solution pour rester au pouvoir. Mais comme l’a démontré le scrutin d’hier, la volonté du peuple était telle, qu’elle ne pouvait être bafouée. Reste à savoir maintenant si les néolibéraux accepteront leur écrasante défaite…
LIRE AUSSI > BOLIVIE : APRÈS LEUR COUP D’ÉTAT, LES PUTSCHISTES NÉOLIBÉRAUX VEULENT SABOTER LES PROCHAINES ÉLECTIONS
Du pain sur la planche pour Arce
Avec cette victoire retentissante, Luis Arce hérite d’une situation très compliquée. Car, en quelques mois les néolibéraux ont fait beaucoup de dégâts et ont réussi à détruire une bonne partie du travail effectué par le MAS au cours des dernières années. Il lui faudra enrayer cette politique anti-sociale et reprendre en main la gestion catastrophique de la crise du covid-19. Reste à espérer que le nouveau président sera digne de son prédécesseur, Evo Morales. Rappelons nous en effet le cas de l’Equateur, où le successeur désigné de Rafael Correa, Lenine Moreno avait complètement trahi ses engagements socialistes au profit d’une politique néolibérale à la gloire des Etats-Unis… Affaire à suivre.
Le Média pour Tous
à suivre effectivement et voir combien de temps ils vont tenir cette fois… le pourcentage n’est pas si important, notre ingérant national super actif néolibéral va t-il agiter les bras en l’air pour dénoncer un scrutin illégal encore comme en Biélorussie ?
En France nous avons la possibilité de remplacer Macron en 2022, pour ce faire LFI est là !
LFI quel horreur, une honte de parler de ce parti anti souverainisme et anti français
La théorie du moins de confort pour plus de liberté se confirme ici, les Boliviens savent quel goût a la Vérité.
A nous d’en faire autant avec l’UE
si li siouniss !
Sur la photo derrière il y as pas mal de mec joueur de flute de pan pour lui souffler dans les bronches s’il respecte pas son contrat. A compter première action: remplacer les chefs de l’armée et la police putschiste à mettre en taule rapidement et les serpents politicards qui ont donné les ordres de la répression.
Quelque mois plus tard, pas « plupart ».