La 18e demande de liberté conditionnelle sera la bonne pour Casanova Agamemnon. Âgé de 68 ans, ce Réunionnais, incarcéré depuis 1969, devrait dans un premier temps bénéficier « de permissions jusqu’en juillet avant de porter un bracelet électronique pendant un an en étant logé chez sa femme » avant de retrouver définitivement sa liberté indique son avocat, Me Benoît David, à France Info.
« C’est une grande victoire. C’est la première fois que tout le monde est d’accord pour le laisser sortir. Il a passé les deux tiers de sa vie en prison. La libération conditionnelle proprement dite entrera en vigueur en 2020 pour une période de dix ans », souligne encore le conseil. »
Condamné pour deux meurtres
Comme l’explique encore France Info, plusieurs enquêtes ont été réalisées sur sa psychologie ces derniers mois avant que soit prise cette décision. Le sexagénaire a notamment assuré avoir comme objectif d’ouvrir, en partenariat avec sa compagne, un restaurant.
Il faut dire que le passé de Casanova Agamemnon est plutôt tumultueux. A la fin des années 1960, il avait abattu son employeur, le propriétaire d’un restaurant, pour une affaire de non-paiement de salaire. Quelques années plus tard, lors d’une libération conditionnelle en 1989, il tue son frère dans le cadre d’un conflit familial.
En début d’année, le procureur de la République de Saint-Denis avait émis un avis favorable à sa demande de liberté conditionnelle souligne de son côté Le Dauphiné Libéré.