Pierre Moscovici, ancien ministre « socialiste » sous le quinquennat d’Hollande, et ancien patron de Bercy, sera désigné premier président de la Cour des comptes en Conseil des Ministres, ce mercredi 3 juin.
Mercredi, Pierre Moscovici, ancien commissaire européen, deviendra officiellement président de la Cour des comptes. Cette nomination s’est fait attendre alors que le poste est vacant depuis le départ de Didier Migaud, il y a quatre mois, lorsque ce dernier a pris la tête de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). En février dernier, la Cour des comptes avait fait part de son impatience en demandant au gouvernement de ne pas ralentir les efforts pour assainir les finances de l’État, jugées préoccupantes. La haute juridiction financière publie annuellement un rapport d’évaluation sur l’emploi des fonds publics où sont sanctionnés les manquements à leur bon usage.
Pierre Moscovici avait abandonné en novembre dernier son poste de commissaire européen aux Affaires économiques. Lorsqu’il occupait cette place, il blâmait régulièrement le gouvernent français en qualifiant d’insuffisants ses efforts en matière de réduction des déficits publics. L’ancien commissaire européen est toutefois resté en bon terme avec Emmanuel Macron, et avait fait part de son envie de « servir autrement [son pays] ». Le budget français n’a qu’à bien se tenir !
Avant de rejoindre Bruxelles en 2014, Pierre Moscovici a été ministre délégué aux Affaires européennes de Lionel Jospin, puis ministre de l’Économie et des Finances de Jean-Marc Ayrault sous le quinquennat de François Hollande.
D’après Bruxelles, le déficit français pourrait atteindre les 10% cette année, en raison des conséquences liées à l’épidémie de coronavirus. Sommes-nous en droit de nous inquiéter quand un européiste utra-libéral, sauveur des banques européennes, prend en main le budget des français ? Réponse : oui.
Le Média pour Tous
« pour assainir les finances de l’État » !
Pour le faire réellement il conviendra de récupérer les milliers de milliards d’euros qui ont été ponctionnés à l’Etat par les banques, avec la complicité de ceux qui leur ont permis de le faire, et ceux qui fermé les yeux pour qu’elles le fassent; de récupérer les centaines d’autres milliards sous forme d’impôts non-payés par le patronat depuis des dizaines d’années; et aussi récupérer l’argent public qui a été volé par les « pilleurs d’Etat » dont parle Philippe Pascot !
En parlant de illeur d’état… il y en a un beau sur la photo !!