Le nord de l’Italie en quarantaine : le coronavirus aux portes de la France

Ce lundi 24 février, les autorités sanitaires chinoises ont annoncé avoir franchi la triste barre des 2.500 morts en Chine continentale, tandis que l’Italie vient de confirmer le décès d’un 4ème malade, la contamination de 165 cas et le placement de 11 villes en quarantaine. Désormais devenu le symbole d’une mondialisation incontrôlée, le coronavirus se trouve, à nouveau, aux portes des frontières françaises.

Bientôt de nouveaux cas en France ? C’est en tout cas « très probable » pour Olivier Véran, le nouveau ministre de la Santé, qui a expliqué au Parisien, ce dimanche 23 février, se préparer à une éventuelle épidémie sur le territoire national. Près de 70 hôpitaux supplémentaires vont « être activés » et, en ce qui concerne les tests de diagnostic, « plusieurs milliers d’analyses par jour » pourront être effectuées dans toute la France. Pour l’instant, la situation reste stable en France avec 12 cas, dont 4 guéris et un mort le 15 février, le premier hors d’Asie. Quant à l’Italie, qui vient de placer 11 villes du nord du pays en quarantaine après un quatrième décès et 165 cas confirmés, des mesures drastiques de confinement ont été mises en place par les autorités locales afin de prévenir l’expansion de l’épidémie, comme l’interruption des festivités du Carnaval de Venise.

En Chine, près de 150 nouveaux décès ont été confirmés aujourd’hui, ce qui amène le nombre de morts en Chine continentale à 2.592, et, pour Pékin, l’épidémie de pneumonie virale est désormais considérée comme sa « plus grande urgence sanitaire » depuis 1949. Ce matin, l’Iran a confirmé le décès de quatre nouveaux cas, tandis que l’Afghanistan, le Koweït, l’Irak et le royaume du Bahreïn ont annoncé leurs premiers cas de coronavirus, qui revenaient d’Iran. Quant à la Corée du Sud, second plus grand foyer de l’épidémie, le bilan national passe à 763 cas et 7 morts.

Le nouveau coronavirus Covid-19, qui a déjà contaminé près de 80.000 personnes dans le monde entier, ne serait-il pas devenu le symbole révélateur d’une mondialisation incontrôlée et d’un capitalisme néolibéral effréné ? C’est, en tout cas, ce que nous dévoile les caractéristiques de propagation ou même de l’origine de l’épidémie, révélant les plaies du mondialisme contemporain que ce soit au niveau du motif du déplacement (tourisme de masse), du système de transport (bateaux de croisière, trafic aérien), mais aussi du quotidien des grandes villes (promiscuité grandissante à travers l’habitat ou les transports). Ajoutez à cela les problèmes modernes de santé, les délocalisations massives en Asie et l’incompétence des dirigeants occidentaux, et vous obtenez la parfaite recette d’un virus inarrêtable. Inarrêtable ? C’est en tout cas ce que pense le ministre de la Santé Olivier Véran, pour qui la fermeture des frontières « n’aurait pas de sens » car « un virus ne s’arrête pas aux frontières ».

Très rassurant comme stratégie.

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