Alors que le député de Loire-Atlantique Andy Kerbrat a souhaité entamer un « protocole de soins », des députés et sénateurs de gauche profitent de la polémique pour souligner la nécessité d’une politique de prévention en matière d’addiction.
Le député LFI de Loire-Atlantique, Andy Kerbrat, est dans la tourmente. Poursuivi pour usage de stupéfiants et convoqué pour notification d’une ordonnance pénale, l’élu de 34 ans a reconnu les faits. Il a été pris en flagrant délit d’achat de 3-MMC, une drogue de synthèse en plein essor en France, vendredi sur le quai de la station de métro Lamarck-Caulaincourt (XVIIIe arrondissement de Paris) puis interpellé. Ce lundi, il a annoncé qu’il entamait un « protocole de soins ».
Plusieurs personnalités de gauche lui ont apporté leur soutien, comme sa collègue écologiste Sandrine Rousseau : « Tu as reconnu, tu es dans un parcours de soins, reviens-nous en forme ». La députée de Paris rappelle que « la consommation de drogue et l’addiction sont un enjeu de soin, de santé psychique et d’accompagnement ».
La sénatrice écologiste Mélanie Vogel souhaite « bon courage dans le chemin de soin » emprunté par Andy Kerbrat, et regrette que la politique française soit « focalisée sur la répression plutôt que sur l’essentiel : le soin ». De son côté, le médecin et sénateur socialiste de Paris Bernard Jomier rappelle que « les addictions touchent toute la société, parlementaires et ministres inclus ».