«Policiers racistes» et «justice négrophobe»… Réuni samedi 20 mars pour la Marche des Solidarités, le comité Adama a envoyé un message accusateur aux autorités tout en affichant sa volonté de ne plus voir les policiers rentrer dans les quartiers.
Plusieurs centaines de manifestants ont défilé samedi 20 mars à Paris pour protester contre le racisme et les violences policières.
L’action, organisée notamment par Assa Traoré, a été lancée à l’appel de plusieurs collectifs. Samir B. Elyes, membre du Mouvement immigration banlieue (MIB) et du comité Adama, s’est illustré par un discours virulent envers la police.
«On a bien affaire à une justice négrophobe, des policiers racistes dans nos quartiers, 80% des policiers sont des policiers racistes, ils ne nous aiment pas», a-t-il lancé.
Tout en considérant que les forces de l’ordre ont «le droit de vie et de mort» et que la justice «leur délivre un permis de tuer», Samir B. Elyes a lancé qu’«Assa Traoré est en danger», tout comme les proches de celle-ci. Selon lui, il y a un «traitement pour les familles noires et arabes» et un autre pour celles qui ne le sont pas.
«On ne veut plus qu’ils [les policiers, ndlr.] rentrent dans nos quartiers […] Montrons leur qu’on est en colère contre la police et la justice, des morts il va encore y en avoir», a-t-il martelé alors que des participants scandaient «pas de justice, pas de paix».
Samir B. Elyes du comité Adama : « …On a bien affaire a une justice négrophobe,…à des policiers racistes dans nos quartiers. 80% des policiers sont racistes, ils ne nous aiment pas…On ne veut plus qu’ils rentrent dans nos quartiers » #MarcheDesSolidarites – 20 mars 2021 pic.twitter.com/qvWJq83FVk
— HORS-ZONE PRESS (@HZ_Press) March 21, 2021
Il était dans une grotte lui en 2018-2019 ? S’il était blond à peau claire, avec sa tronche de « sans-dents » ce serait pareil ! Les aisés et éduqués ont peur des mal-aisés et sous-éduqués, parce que le monde ne tourne pas rond, ce qui est un signe que les éduqués ne font pas bien leur boulot et qu’on peut commencer à se dire que si ça se trouve, c’est eux le problème. Et les flics sont à leur service.