La cour des comptes fait le point sur la politique de lutte contre la pollution de l’air menée par le gouvernement. Et les résultats sont très décevants.
Le rapport rédigé par le cour des comptes ne fait que confirmer ce que nous savions déjà. La question environnementale demeure bien anecdotique pour le gouvernement d’Emmanuel Macron. Et ce, même s’il assure le contraire à qui veut bien l’entendre. Nous en avons pour preuves les conclusions de la juridiction financière.
« Alors que les risques sanitaires et environnementaux liés à la pollution de l’air sont de mieux en mieux connus, les résultats obtenus apparaissent encore insuffisants. » affirme le rapport.
La France préfère payer des amendes que changer ses lois
Comble du cynisme, plutôt que de changer sa politique environnementale, la France met de l’argent de côté dans son budget en prévision d’amendes infligées par l’Union Européenne. Ainsi, en 2019, elle a sauvegardé pas moins de 81 millions d’euros pour faire face à une probable sanction.
Les grandes villes et les axes routiers particulièrement touchés
Si les émissions globales ont légèrement diminué depuis la mise en place de plusieurs lois aux débuts des années 90, au cas par cas, ces baisses restent « très inégales ». Ainsi la qualité de l’air ne s’est pas améliorée partout de la même manière. « La concentration en polluants demeure supérieure aux normes européennes dans une quinzaine de territoires (grandes villes, mais aussi axes de transports saturés et fonds de vallées) »
LIRE AUSSI > Incendie de Lubrizol à Rouen : lancement d’une vaste enquête épidémiologique
Les principaux secteurs émetteurs
De même, la cour des comptes a préconisé de se soucier en priorité des principaux secteurs émetteurs. Sont ainsi en ligne de mire :
« – Les transports : sur les émissions de dioxyde d’azote des moteurs diesel et les retards pris dans la limitation du trafic dans les zones urbaines denses ;
– Le résidentiel tertiaire : sur les émissions de particules fines dues au chauffage individuel au bois ou au brûlage illégal de déchets verts ;
– L’industrie : sur les pollutions diffuses et accidentelles ;
– L’agriculture : sur les émissions d’ammoniac et de pesticides dans l’air. »
Joli chantier en perspective, qu’Emmanuel Macron ne semble pas enclin à attaquer…
Le Média pour Tous
ah oui, le media pour tous, vous espereriez que macron s’attaque a ceux qui se chauffe au bois ?! c’est etre collabo, ca…
Développez…
Rapporter des propos et des faits, c’est du journalisme. Libre à vous de vous faire votre opinion, de là à les traiter de collabo… ce ne serait pas un peu antifa comme méthode?! Connaissez-vous l’impact des cheminées, notamment dans la vallée de l’Arve?
Tout est à revoir. Commençons par l’agriculture et l’élevage. Pas tout en même temps.
Si le gouvernement pouvait prendre position pour une agriculture Bio et un élevage Bio. Il y aurait déjà moins de pollution et les gens seraient moins malades et la planète se porterait mieux.
Après il faudra modifier les transports etc…
Ce que j’adore, c’est le volet industrie : pollutions diffuses et accidentelles. En temps normal, l’industrie ne pollue pas, ses gaz sont des parfums, ses particules sont bonnes pour la santé et ses déchets sont du compost. A croire que les pollutions c’est que lorsque lubrizol explose (et encore, les taux de polluants au delà de toute limites dans le sang des pompier, ça venait d’ailleurs, du paysans du coin par exemple).
Culpabilisez braves gens, c’est vous qui polluez et les agriculteurs qui font pousser votre nourriture.
Mais pas les industriels qui la transforme.