Les Jeux olympiques ont été présentés comme une grande fête, et la fête est réussie. La délégation française enchaîne les succès, bat son record de médailles et, au rythme de Paris, la France entière célèbre ces victoires. La politique passe au second plan, le temps de cette trêve olympique – et pour cause : Matignon n’a toujours pas accueilli son nouveau locataire. Les Français semblent plus unis : le sport clive moins que la politique, sauf quand la politique s’invite dans le sport. Et dans ce domaine, la gauche, à force de dénoncer le racisme présumé de la droite, est devenue championne de l’obsession de la couleur de peau et de l’origine de nos athlètes.
Sofiane, Bilal, Brahim… et Léon
Jeudi 8 août, sur le plateau de Quels Jeux !, l’émission très contestée de Léa Salamé, Philippe Caverivière, chroniqueur humoriste, a commenté les Jeux : « Quand on entend les prénoms Sofiane, Bilal, Brahim, on se rend compte que la diversité, ça marche. C’est les pires JO depuis 1936 pour les racistes », s’est-il amusé. Gilles-William Goldnadel, avocat et chroniqueur, s’étonne de ce commentaire : « Le racialisme à la carte. Si on regarde les Brahim qui gagnent, alors on peut regarder les Brahim qui tuent. On ne nous impose pas le menu. » Un autre commentaire se désole : « Léon gagne, OK. Rien à redire (et c’est tant mieux ainsi). Sofiane gagne : on lui rappelle son origine ethnique et sociale ! Et qui le fait, les gauchistes évidemment qui, par ailleurs, passent leur temps à donner des leçons antiracistes aux autres. »
Le racialisme à la carte . Si on regarde les Brahim qui gagnent, alors on peut regarder les Brahim qui tuent . On ne nous impose pas le menu. https://t.co/xjI7cHRt2X
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) August 9, 2024
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