Après le discours d’Emmanuel Macron à l’ONU, la chaine d’information CNEWS (qui appartient à Canal +, donc au groupe Bolloré) organisait une émission « d’analyse » de ce discours, avec en invité spécial Jacques Attali, le faiseur de rois de la République Française depuis Mitterrand.
Cela fait des décennies que Jacques Attali sévit sur les plateaux de télévision. En Grand Manitou du mondialisme, il préconise toujours la même recette de grand-mère qu’on pourrait résumer ainsi : pour résoudre des problématiques mondiales, il faut à l’humanité un gouvernement mondial. Sous cet aphorisme d’une simplicité enfantine se cache en réalité une idéologie dangereuse pour les démocraties, qui accompagne parfaitement la dynamique du capitalisme mondialisé le plus vorace en voulant l’exonérer définitivement des contraintes nationales et donc sociales. C’est pourtant bien ce gouvernement mondial (avec sa capitale à Jérusalem, « point focal de l’utopie juive ») que Jacques Attali va tenter de vendre tout au long de cette émission et ce, dès la 15ème seconde de son intervention !
« (…) Les Nations Unies ne sont malheureusement pas – et je sais que beaucoup de gens ne pensent pas comme moi – un gouvernement mondial. Nous avons besoin aujourd’hui d’un gouvernement mondial, pour beaucoup de sujets, et nous ne l’avons pas et nous ne l’aurons pas avant longtemps. Peut-être que nous en aurons un après une grande crise, mais sans doute pas avant une grande crise, qui sera nécessaire pour créer les conditions de sa naissance.«
Chaque mot de cette phrase a son importance. Une « grande crise » sera « nécessaire » pour voir « naître un gouvernement mondial » ? À quoi pense Jacques Attali ? Que sous-entend-il ?
« La lutte contre les inégalités ne peut être que mondiale. La lutte contre les problèmes écologiques ne peut être que mondiale. »
Le problème de cette simplification extrême, séduisante de prime abord, est qu’elle exclue toute autre solution intermédiaire : pour résoudre un problème global, rien ne prouve que l’intégration totale des gouvernements du monde – en admettant qu’elle soit possible – résoudrait le problème mieux que ne le ferait une coopération d’Etats souverains. Car cette dissolution des souverainetés nationales ne ferait de toute façon pas disparaître les différences et donc les divergences de point de vue entre les peuples, comme le montre l’expérience de l’Union Européenne… ou de l’Union Soviétique, dont on a pu constater la stabilité sur le long-terme et sa capacité à surmonter ses contradictions internes.
Un entre-soi
Mais sur le plateau pas du tout connivent de CNEWS, il n’y a évidemment pas que Jacques Attali, il y a aussi Carine Bécard (journaliste de France Inter) qui va apporter une légère critique au discours de Macron, ce qu’Attali lui fera remarquer :
« Je vous trouve assez injuste, si je peux me permettre. »
– Je vous en prie. » répond Carine.
Le maître face à l’élève.
Puis Jacques Attali repart de plus belle dans ses délires (qu’il faut prendre très au sérieux) :
« Il faut une gouvernance mondiale crédible, il faut donner le droit de vote aux générations futures et tenir compte des générations futures dans les décisions qu’on prend aujourd’hui. Et tout ça dans un contexte démocratique et de justice sociale ».
Et comment donne t-on le droit de vote aux générations futures ? Personne sur le plateau ne posera la question au professeur Attali, qui déroule sa leçon comme à l’entrainement.
« Le capitalisme lui-même est ce que l’on appelle un capitalisme patient et prendrait des décisions en fonction des intérêts de long terme ».
Oui Jacques, on appelle ça la stratégie d’État : la seule structure dans l’histoire qui a permis la réalisation de grandes œuvres sur le long terme, c’est l’État. Vouloir abattre les Etats-Nations et remettre notre avenir entre les mains du capitalisme financier – même régulé – et prétendre protéger les intérêts de long terme est au mieux contradictoire, au pire très pernicieux. Mais Jacques Attali s’est battu toute sa vie pour détruire la vision stratégique de la France en la noyant dans les institutions européennes, dont on connaît aujourd’hui le résultat. Il sait donc tout ça.
Après les propos du responsable de CNEWS à l’international, Attali déclare :
« … Je ne suis pas son porte parole et il m’arrive assez souvent de ne pas être entièrement d’accord avec lui (Macron, ndlr). »
Voilà qui est rassurant ! Les Gilets Jaunes n’ont plus à manifester le samedi : nous avons un contre-pouvoir en France, Jacques n’est pas toujours d’accord avec Manu !
Mondialistes contre patriotes
Il convient de mettre ces propos en perspective avec ceux du président américain Donald Trump, qui s’est exprimé par ces mots à l’ONU :
« Les dirigeants sages mettent toujours en avant l’intérêt de leur pays et de leur peuple. L’avenir n’appartient pas au mondialiste, l’avenir appartient aux patriotes. Il appartient à des nations indépendantes et souveraines qui protègent leurs citoyens qui respectent leurs voisins et qui honorent les différences qui font que chaque pays est spécial et unique.»
La réaction de Jacques Attali à cette phrase est savoureuse :
« Je ne vois pas de contradiction entre mondialiste et patriote. Moi je suis les deux : je suis patriote et mondialiste »
Cette émission d’analyse du discours de Macron permet de constater encore une fois l’écart abyssal qui existe entre la vision du monde d’un homme vivant par et pour le mondialisme et celle du peuple français.
Le Média pour Tous
C’est le même qui avait «prophétisé» la «venue» de Macron, puis annoncé celle d’une femme à la tête de feue la République Française de moins en moins Une et Indivisible.
C’est le même qui avait «prophétisé» la «venue» de Macron, puis annoncé l’élection d’une jeune femme à la tête de feue la République Française de moins en moins Une et Indivisible.
pourquoi ces psychopathes comme attali ne sont pas internés en psychiatrie ???
La sous France est déjà un HP à ciel ouvert , paralysée d’un amour impossible & sur crédit…..merci jésus, le plus gros émetteur de cette dette au monde d’ou le fait que « nos » milieux cathos natios sont atomisés dans leurs interprétations infinies de ce phénomène ! Bon baisers de Bulgarie.
Qui de nos jours ne sait pas que Attali est l’ennemi de la France ?
Tout comme la deep state des usa, ces personnes sont là pour enrichir leur secte et leurs patriotisme n’a d’égal toutes les magouilles et crime pour leur état imposé sur la spoliation des terres d’autruis.
Quand ils parlaient de paix, çà sentait mauvais…….les endettés en banqueroute vs les états souverains, le monde se divise en deux comme dans les prophéties …………………………….suivant une ligne Iran >>>>Russie et le sieur Attila n’y pourra rien..
GPS:Hi, hi, je vais acheter du Zincoin pour sauver l’ Afric