Selon le ministère italien de l’Intérieur, le nombre de migrants clandestins débarqués dans le pays depuis le 1er janvier est en baisse de 65 % par rapport à l’année 2023.
Sortie renforcée des élections européennes, où elle était la seule cheffe d’un exécutif de l’UE à conduire elle-même la liste de son parti, et a obtenu un meilleur score qu’aux législatives de 2022 qui l’ont portée au pouvoir, Giorgia Meloni peut se prévaloir cet été d’un autre score favorable : l’entrée de migrants clandestins en Italie est en chute libre. Avec 40.138 clandestins débarqués sur les plages du pays au 27 août 2024, contre 113.469 à la même date l’année passée, les statistiques du ministère italien de l’Intérieur montrent une chute de 65 % du nombre d’entrées irrégulières par rapport à 2023.
Ce chiffre est également en baisse par rapport à 2022, où du 1er janvier au 27 août, les autorités italiennes en comptaient 55.921. Une statistique que le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, un proche et ancien conseiller de Matteo Salvini, devenu en 2022 le visage de la lutte contre l’immigration illégale conduite par Giorgia Meloni, fait publier fièrement avec une mise à jour hebdomadaire sur le site de son ministère.
Parmi ces clandestins, le nombre de mineurs non-accompagnés a pratiquement été divisé par 4 – on en compte 5044 depuis le 1er janvier 2024, contre 18.820 à la même époque l’année passée.
Et pour cause : alors que cette politique constituait l’une des priorités de Giorgia Meloni et de son gouvernement, les résultats peinaient d’abord à se faire sentir. En témoigne la hausse importante du nombre d’arrivées clandestines en 2023 (+ 50 % par rapport à 2022), qui avait conduit Matteo Piantedosi à reconnaître dans un entretien à La Stampa , au 31 décembre 2023, des chiffres «qui ne coïncident pas avec les objectifs que s’est fixés le gouvernement».
Le même avait toutefois affirmé également que le volet diplomatique des efforts portés par Giorgia Meloni était d’ores et déjà fructueux : «la collaboration avec les autorités tunisiennes et libyennes a permis de bloquer la moitié des arrivées», se félicitait-il.
C’est bien sauf que ce que l’on veut réduire, c’est l’immigration. Pas l’immigration illégale qui n’est qu’un pouillème de celle-ci. On voit bien que les derniers barbares qui font l’actualité sont des « légaux », et pour cause (CEDH, UE, …). Et au-delà de ça, on aimerait avoir un pays à nous, un chez-nous, vous savez, comme les Israéliens, les Palestiniens, les Ukrainiens,…