Marquée par des invectives telles que «Tous pourris !», ou encore «Macron, démission !», la visite éclair d’Emmanuel Macron au Puy-en-Velay s’est déroulée dans une ambiance électrique ce 4 décembre. Le chef de l’Etat était venu constater les dégâts provoqués par l’incendie ayant frappé la préfecture en marge d’un rassemblement de Gilets jaunes le 1er décembre.
Avec les images c’est mieux ! #PuyEnVelay #Macron #GiletsJaunes
— Breizh56 🌿 (@citoyen56) December 4, 2018
Après avoir salué et apporté son soutien aux agents, Emmanuel Macron a regagné son véhicule sous les huées et les insultes émanant de protestataires regroupés à proximité de la grille de la préfecture. Ces derniers n’avaient pas revêtu de gilets jaunes.
⚡🇫🇷FLASH – Suite à l'incendie de la préfecture de Haute-Loire samedi, Emmanuel #Macron s'est rendu au Puy-en-Velay. En partant, le PR a voulu ouvrir la vitre pour saluer les gens, mais il a été conspué et hué, certains criant "tous pourris" et "démission". (Franceinfo – 📹NC) pic.twitter.com/Jz4xK8IILm
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) December 4, 2018
Une communication présidentielle mise à mal
Critiqué pour avoir tardé à réagir face à la colère des Gilets jaunes, et aux incidents qui ont eu lieu parallèlement, Emmanuel Macron entendait bien se remettre en selle en montant au créneau contre les violences commises en marge des dernières mobilisations nationales.
Pour autant, cette opération de communication n’a pas eu les effets escomptés pour l’exécutif, à quelques jours d’une nouvelle manifestation des Gilets jaunes qui devrait avoir lieu le 8 décembre.
Avant la visite mouvementée au Puy-en-Velay, Emmanuel Macron a déjà essuyé, devant les objectifs des caméras, la colère de ses opposants. Le 2 décembre, au lendemain de la mobilisation nationale des Gilets jaunes du 1er décembre, il avait en effet été accueilli par plusieurs dizaines de Gilets jaunes aux cris de «Macron, démission !» après son passage à l’Arc de Triomphe, alors qu’il venait rendre hommage à l’action des forces de l’ordre.