Quatorze « gilets jaunes » qui avaient été interpellés lundi après l’incendie du péage de Bandol (Var) sur l’autoroute A50 ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire mercredi soir, a-t-on appris auprès du parquet de Toulon.
Peu après les faits, les forces de l’ordre avaient procédé, dans la nuit de lundi à mardi, à l’interpellation de 17 personnes soupçonnées d’avoir participé à ces exactions. Mercredi, à l’issue de leur garde à vue, trois d’entre elles avaient été mises hors de cause et relâchées.
Mandat de dépôt
Quatorze autres ont été présentées à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « incendie volontaire, participation à un attroupement en vue de commettre des violences ou des dégradations, entrave à la circulation et, pour certains des mis en cause, rébellion », avait précisé Bernard Marchal, procureur de la République de Toulon.
Le parquet avait requis un mandat de dépôt pour un certain nombre de ces prévenus mais il n’a pas été suivi par le juge des libertés et de la détention.
Depuis plusieurs semaines, plusieurs péages et installations autoroutières du sud de la France, de Perpignan à Orange en passant par La Ciotat, ont été dégradés. Dans la nuit de mardi à mercredi, c’est un local appartenant à Vinci, à Bessan, dans l’Hérault, qui a été endommagé par un sinistre.