Dès l’origine de cette crise sociale et politique de grande ampleur qui frappe la France aujourd’hui, le peuple et ses représentants, les gilets jaunes, agissent en situation de parfaite légitime défense. L’Etat, agresseur forcené du social, n’a de cesse de violer sans vergogne la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et tout particulièrement son article 14 sur le consentement à l’impôt. Un impôt qui est aujourd’hui en France totalement détourné de sa fonction légitime (prélèvement que l’État opère sur les ressources des personnes physiques ou morales afin de subvenir aux charges publiques) par un pouvoir absolutiste et arrogant. Pour des raisons socialisantes et idéologiques d’abord, à savoir la redistribution des revenus au sein de la société nationale hier, de toute la planète aujourd’hui, puis au nom d’une morale comportementaliste avec la multiplication des taxes en tout genre pour la santé, la vie ou l’écologie. Et tandis que la fiscalité se substituait au troisième terme de la trilogie républicaine, la Fraternité, une dette immense et incontrôlée venait engraisser l’oligarchie mondiale des banques et des assurances, impliquant la hausse sidérante des taxes pour son seul service.
L’étincelle qui a mis le feu aux poudres est la sidérante augmentation d’une taxe sur les carburants qui trouve à être tout à la fois injuste, confiscatoire et détestablement moralisatrice. Le français moyen est une fois de plus sommé de payer pour toute la misère du monde, l’équilibre écologique de la planète et les profits de l’oligarchie financière.
Excédé par l’arrogance financière d’un Etat qui sert des intérêts diamétralement opposés à ceux du peuple qu’il est pourtant censé protéger, mu par un sentiment de profonde injustice, révolté par le harcèlement fiscal dont il est systématiquement la victime, le peuple français a décidé avec la crise dite « des gilets jaunes » de descendre dans la rue et de procéder, afin de se faire entendre, au blocage d’un certain nombre de voies de communication et de transport. Il s’est agit dès l’origine d’une révolte populaire spontanée et apolitique, conséquence du défaut de représentation du peuple de France par le personnel politique de la nation.
La réaction de l’Etat et de ses dirigeants, fonctionnaires comme politiques, ne s’est pas fait attendre, sur le registre du mépris au départ, de la violence et pas seulement symbolique par la suite. Les deux bras armés de l’Etat, à savoir la police et la justice, ont engagé une politique impitoyable de répression des manifestations des « gilets jaunes » pourtant soutenues par plus de 4 français sur 5 (probablement les mêmes qui rejettent aujourd’hui la classe politique, tout particulièrement son premier représentant, le chef de l’Etat).
La justice d’abord, aiguillonnée par le garde des sceaux et le parquet, inflige en comparution immédiate de lourdes peines de prison ferme aux gilets jaunes pour des motifs absolument fantaisistes (mise en danger de la vie d’autrui par exemple) et avec une sévérité inégalée (15 mois de prison ferme pour un coup de poing à un camionneur). Cette même justice fait preuve d’un laxisme inouï envers la racaille gauchiste qui a tenté de brûler vif deux policiers en Bretagne (relaxe) ou le migrant violeur multirécidiviste au prétexte qu’il ne partagerait pas les codes du pays d’accueil (relaxe pour viol).
La police quant – à elle, sans à priori d’état d’âme, se livre à une répression violente et disproportionnée des manifestations des gilets jaunes, en particulier à Paris. Ainsi samedi 24 novembre, les forces de l’ordre ont agressé gratuitement selon de nombreux témoignages les manifestants rassemblés sur les Champs Elysées durant la fin de la matinée et le début de l’après-midi. Le ministère de l’intérieur s’est livré par la suite à une misérable manipulation, laissant en fin de journée la racaille et les gauchistes casseurs infiltrer la manifestation pour justifier à posteriori les scandaleuses violences policières de la journée. L’ensemble de l’opération fut relayée par des médias complaisants, les mêmes qui turent les scènes de casse et de pillage qui se déroulèrent sur cette même avenue le soir de la victoire de l’équipe de France de Football au Mondial Russe. Cette manipulation grossière, orchestrée par de petits fonctionnaires arrivistes et zélés dont le préfet de Police de Paris, que l’on trouva moins à l’aise répondant aux questions des parlementaires dans l’affaire Benalla dont il fut un soliveau, trouva écho dans les premiers cercles de la Macronie assiégée, ces derniers dont les Ministres de l’intérieur et du budget distillant des accusations fallacieuses sur la présence de forces de l’ultra droite parmi les casseurs de la manifestation.
Source : Profession-Gendarme.com – lire la suite de l’article