Le nombre de cas donné au jour le jour par les médecins ou le gouvernement ne correspond pas au nombre de personnes réellement contaminées à un instant t. En effet, il faut tenir compte des délais entre les premiers symptômes et, d’une part, la période d’incubation qui est en moyenne de 5 jours (et peut s’étendre jusqu’à 14 jours), et d’autre part la prise en charge médicale et le test pour confirmer que le virus est bien le covid-19, qui est également de 5 jours.
Donc en réalité le nombre de cas publié chaque jour correspond au nombre de cas testés et pris en charge médicalement le jour dit. Or, il y a un décalage de 10 jours entre la contamination et la prise en charge médicale. De même, entre la contamination et la mort éventuelle, il y a un délai moyen de 21 jours.
Par ailleurs, il apparaît que le nombre de cas double tous les 2,4 jours sans mesure prise pour endiguer la progression du virus.
De ces données découle :
Première approche :
Pour avoir une estimation du nombre de cas « réels » un jour donné, il faut considérer le nombre de cas publié par les autorités 10 jours plus tard. Cela donne une vision plus proche de la réalité.
Voici les derniers chiffres du nombre de cas en France :
Donc, en prenant le nombre de cas communiqué 10 jours après, on obtient une estimation du nombre de personnes contaminées réellement le jour dit (colonne Nb réels estimés) :
Exemple : lorsque le nombre de cas (total infections) est égal à 100 (le 29 février), on le remplace par le nombre communiqué 10 jours plus tard (ici le 10 mars soit 1784 cas) et on obtient une estimation du nombre de cas réels (colonne Nb réels estimés) ce jour-là (le 29 février) de 1.784 cas. Cette estimation est très certainement en dessous de la réalité car elle ne tient pas compte des cas asymptomatiques qui sont très difficiles à estimer. Le chiffre communiqué le 18 mars est donc le dernier chiffre « exact » en notre possession. Cela nous permet de connaitre le nombre minimum de personnes contaminées 10 jours avant soit le 8 mars.
(*) Pour estimer le nombre minimum de personnes contaminées qui suit le 8 mars, il faut multiplier 1.18 qui correspond au coefficient de progression du nombre de cas chaque jour retenu (en étant très optimiste) par le nombre de cas connu la veille (doublement des cas tous les 2,4 jours qui donne un facteur multiplicatif de 1.33 par jour – j’utilise 1.18 par prudence)
Deuxième approche
De la même manière, on connait le nombre de morts un jour donné. Le taux de mortalité de la maladie est également estimé à 2,3 % avec le recul chinois et italien (ce taux sera définitif quand le dernier malade sera guéri).
Le nombre de jours entre la contamination et le décès est compris entre 19 et 27 jours, nous garderons 23 qui est la médiane. Donc pour connaitre le nombre de personnes infectées un jour donné, il faut prendre le nombre de morts 23 jours plus tard et appliquer à celui-ci le taux de mortalité estimé de la maladie soit 2.3 % des personnes contaminées.
Exemple : le 18 mars, il y a 264 décès. Donc 23 jours plus tôt, le 24 février, le nombre de personnes contaminées est estimé à : 264 / 0.023 = 11 478 personnes.
Voici les données pour cette 2e approche :
Le nombre de cas réels de contamination (colonne Nb réels estimés), est estimé avec le ratio de mortalité soit 2,3 % des contaminés et le nombre de morts 23 jours plus tard pour le 21 janvier, le 22 janvier, le 23 janvier et le 24 janvier. Ensuite on applique le coefficient de progression de la maladie soit 1,18 (vu cas 1) chaque jour suivant le 24 janvier pour estimer le nombre de cas réels de contamination (colonne Nb réels estimés).
Conclusion
De façon empirique, sans faire appel à des connaissances statistiques particulières, il est possible par deux approches différentes d’estimer le nombre de cas réellement infectés. On constate que le 18 mars le nombre de personnes réellement contaminées se situe quelque part entre 48.000 et 517.000 soit un coefficient multiplicatif compris entre 5 et 57 à appliquer sur les cas
connus.
En prenant la moyenne entre ces deux coefficients, on aurait donc le 18 mars environ 282.000 personnes contaminées.
De plus, en considérant le nombre de cas contaminés moyen (colonne Moyenne) le 18 mars, on peut estimer le nombre de morts dans 23 jours (4 avril) à : 282 208 x 2.3 % = 6 491 décès (1 099 avec l’estimation la plus basse).
On peut également estimer le besoin en lits de réanimation entre le 20 mars et le 10 avril, sachant qu’environ 6 % des personnes contaminées auront besoin d’assistance respiratoire : 282.208 x 6 % = 16.933 Lits (2.833 lits avec l’estimation la plus basse). Sachant qu’il y a environ 5.000 lits disponibles en France en réa et qu’il reste seulement 200 lits de libre d’après Edouard Philippe, il va y avoir encore plus de morts que prévu… et une gestion des malades comme en temps de guerre : on ne soigne que ceux qui ont le plus de chances de survivre…
Voilà qui promet une catastrophe sanitaire sans précèdent du fait du retard à l’allumage du gouvernement et des politiques (Larcher et Fabius) qui portent ici une responsabilité majeure dans cette affaire.
La gestion de cette crise montre à quel point ils opèrent une gestion à courte vue, donnant une idée assez précise de la façon dont est géré le pays depuis des lustres…
Erka
Le pdt maron vient de demander au gabon de recevoir 1500 familles du gouvernement donc ils ont fabrique un virus dont ils n ont pense a sa mutation multiple de l effet boomrang ils nous mentent et speculent generent sur des millions de morts prevus voulus pas mal ces illuminatis
Merci pour ces tableaux et ces précisions.
Ca fait froid dans le dos
Faudrait-il pouvoir se fier aux chiffres communiqués par les « autorités ». L’article décrié paru dans le LANCET puis retiré de la publication, a fait la démonstration, par la mise en évidence du peu de fiabilité scientifique des données utilisées, qu’on ne pouvait s’absoudre dans toute analyse sérieuse du fait clinique. Il ne faudrait pas que l’abstraction mathématique (la méthode) prenne le dessus de la pratique médicale. Hors, c’est ce que l’on observe de plus en plus à travers la prédominance d’essais purement statistiques imposés à l’exercice du soin en milieu hospitalier transformé en laboratoire de recherche et d’expérimentation, comme les études… Lire la suite »
Bonjour
Le personnel médical a pour ordre de classer tous les mort en Covid 19 et l’OMS verse 16.000 euros aux hopitaux à chaque mort du Covid, Je ne vous demande pas de me croire mais de faire vos propres recherches à ce sujet, l’objectif étant d’amplifier les vrais chiffres pour ensuite imposer la vaccination.
Cordialement