Le document ci-après souffre peut-être d’être parfois rédigé en un style typiquement chinois, mais il a deux avantages :
1- Il met en regard des photos satellitaires et des photos prises au sol, en indiquant leurs positions géographiques précises.
2- Il invite les observateurs à venir voir sur place.
Jusqu’à présent, nous avions des articles de presse qui nous parlaient de camps de concentration sans les situer, nous avions quelques Ouïghours exilés qui faisaient de même. C’est que les mensonges ne s’accommodent pas d’indications qui permettent les vérifications.
Le Grand Soir
Des sites qui avaient été marqués comme « camps de concentration » par certains médias occidentaux et un institut australien [ASPI] se sont révélés être des bâtiments administratifs, des maisons de retraite, des centres de logistique ou des écoles, comme on a pu le voir vendredi, lorsque la région autonome ouighour du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a offert des vidéos et des photos pour réfuter les accusations qui utilisaient des images satellites comme « preuves ».
Pendant longtemps, certains médias et instituts occidentaux, notamment l’Institut australien des politiques stratégiques (ASPI), ont abondamment utilisé les images satellites comme « preuves » de leurs affirmations, selon lesquelles le Xinjiang multipliait les « centres de concentration », un terme auquel les autorités chinoises se sont fermement opposées. Par exemple, dans un rapport intitulé « Documentation sur le système de détention du Xinjiang, de l’ASPI, des bâtiments au Xinjiang, qui sont entourés de murs extérieurs, avaient tous été considérés comme des centres de détention.
« C’est absurde. En fait, ces sites sont juste des institutions civiles », a déclaré Eljan Anayt, porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang, lors d’une conférence de presse, en réponse à une question de CNN.