Démocratie : des « antifas » agressent un candidat RN et son équipe à Toulouse

Une trentaine de militants d’extrême gauche a violemment agressé dimanche 9 février à Toulouse le candidat RN aux élections municipales Quentin Lamotte ainsi que plusieurs militants et colistiers, a annoncé le candidat sur Twitter par un communiqué. Quatre plaintes ont été déposées suite à l’attaque, qui fut marquée par la destruction du matériel de campagne, mais également par des « crachats, bousculades et coups de bâton », en plein tractage de l’équipe sur un marché de la ville rose. Ambiance.

Il aura fallu moins de deux mois pour que les miliciens d’extrême gauche refassent parler d’eux auprès des Toulousains, après avoir déjà attaqué une crèche pour enfants à la mi-décembre dernier, place Saint-Georges, où les « antifas » avaient brillé par leur intelligence en agressant des familles venues assister à un spectacle vivant. Cette fois-ci, c’est sur le marché du Cristal que les « antifascistes » sont venus faire taire démocratiquement le candidat RN aux municipales Quentin Lamotte, qui faisait alors campagne avec des militants. C’est à travers un communiqué publié dimanche sur Twitter que le candidat a dénoncé l’agression par « une trentaine d’individus se revendiquant des milices antifas ».

Alors que l’équipe RN était en plein tractage, « plusieurs colistiers et militants ont été bousculés, plaqués contre les murs et molestés, certains ont été blessés ». Le matériel de campagne a également été confisqué par une « meute hurlante », et détruit devant les militants. Le candidat Quentin Lamotte, voulant défendre ses accompagnateurs, a été « violemment pris à partie sous les crachats, les bousculades et les coups de bâton », toujours selon le communiqué. Par ailleurs, « des militants d’autres listes de gauche » témoins de la scène se sont empressés de rejoindre les rangs des agresseurs, pour le bien de la démocratie, scandant alors des injures à l’encontre des femmes et des hommes qui faisaient campagne pour le RN, qui rappelons-le, est le premier parti de France en nombre d’électeurs.

Quentin Lamotte a précisé que quatre plaintes avaient été déposées pour « violences aggravées » et « entrave concertée à l’exercice de la liberté d’expression avec destruction et dégradation ». Il a également évoqué des « fascistes qui saccagent régulièrement notre belle ville », qui ne doivent plus pouvoir « empêcher le bon déroulement de la campagne électorale ». Sur Twitter, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a condamné cette agression, se disant « inquiet de la tournure que prend le débat des municipales 2020 », alors que Quentin Lamotte attend « des têtes de liste à gauche dont certains militants se sont joints aux antifas pour [les] invectiver, une condamnation ferme dans un esprit républicain ». La présidente du Rassemblement National Marine Le Pen a également apporté son soutien à son candidat agressé, et a notamment appelé l’État à « permettre le déroulement serein des campagnes et faire respecter notre Constitution et notre démocratie ».

Les « antifascistes », qui ont pour seules armes la censure et la violence, ne représenteraient-ils pas finalement la caricature de ce qu’ils croient combattre ? C’est à dire l’abjecte progéniture du « ventre toujours fécond », menace du monde contemporain amenant à la dictature ? Car, quoi qu’on pense du positionnement du RN ou de quiconque, la liberté d’expression est bien le pilier sur lequel devra s’ériger le monde libre de demain, si toutefois on parvient à accoucher de lui. Et c’est pas gagné.

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