Invité ce jeudi matin sur le plateau des Quatre vérités sur « France 2 », Jean-Luc Mélenchon a confirmé son intention de participer à la manifestation des Gilets jaunes prévue ce samedi sur les Champs Elysées à Paris.
Une information qu’il avait diffusée mercredi soir sur son compte Twitter, et qui vaut depuis au leader de la France insoumise un violent « bashing », entre accusations de « récupération » et procès en « opportunisme ».
Si l’on considère que les commentateurs sont représentatifs du mouvement populaire entré ce jeudi dans son treizième jour, alors le patron de LFI doit admettre qu’il n’est pas le bienvenu.
« Si on vous croise on vous vire »
« Restez chez vous », « si on vous croise, on vous vire », « viens à la manif, tu verras comment on va t’accueillir »…Entre mises en garde et menaces, Jean-Luc Mélenchon est averti : le mouvement qui court-circuite les corps intermédiaires et revendique sa relation directe au peuple, n’accepte aucun élu dans ses rangs élus qu’il soit LFI ou RN (ex-FN), peut-on lire dans les commentaires.
L’arme du dégagisme se retourne contre lui
Ainsi Jean-Luc Mélenchon découvre-t-il que l’arme du dégagisme qu’il avait utilisée contre ses adversaires pendant la campagne présidentielle, se retourne cruellement contre lui.
« Votre longue expérience politique, M. Melenchon, fait que vous faites vous-même partie du « dégagisme » que vous pronez et que les Gilets jaunes reprennent…Vous serez probablement mal accueilli samedi. Il va falloir aborder ce problème », indique un abonné. D’autres le qualifient de « petit marquis » ou de « pro » de la politique.
« Rendez le pognon ! »
Pire… « Rendez d’abord le pognon que vous avez détourné ! », peut-on lire encore parmi les réactions, comme un rappel de l’injonction qui retentissait à chaque sortie publique de François Fillon en pleine affaire du « PenelopeGate ».